Der Schweizerische Beobachter est fondé en 1926 à Zurich par Max Ras[1],[2]. Le premier numéro, qui compte 32 pages, sort en janvier 1927. Il est distribué gratuitement dans tous les ménages de Suisse alémanique[1],[3]. Initialement mensuel, le journal adopte un rythme de parution bimensuel en 1930 et le conserve à ce jour. Jusqu'en 1938, il compte un seul employé en la personne de son fondateur[3].
Grâce à son style populaire et à un nombre élevé de lecteurs (plus d'un million jusqu'en 1994), le journal peut s'assurer un volume considérable d'annonces. La rubrique des conseils aux lecteurs, particulièrement développée, donne des informations sur le droit du travail, du droit des baux, du droit de la consommation et du droit de la famille[1]. Ces conseils sont publiés sous forme de livres à partir de 1980 (la collection s'intitule Beobachter-Ratgeber) et une ligne de conseils téléphoniques voit le jour en 2000[3]. Il est le premier journal suisse à avoir un site Internet en 1995[3].
En 2010, ce bimensuel bon marché comptait 308 000 abonnés[1] et un lectorat de 814 000 personnes en 2014, soit le plus important de Suisse[2].
Le Beobachter remet chaque année depuis 1997 le Prix Courage(de)[13], doté de 15 000 francs (état en 2021)[14], à une personne ou organisation qui n'a pas peur de se battre pour une Suisse ouverte, solidaire et juste[N 1],[15]. Le lauréat est désigné pour moitié par un vote des lecteurs et pour moitié par un jury[16]. Ce dernier est longtemps présidé par Franz Hohler(de), puis par Pascale Bruderer[3] et enfin par Susanne Hochuli[17].
Notes et références
Notes
↑« die unerschrocken und mit Hingabe für eine Idee kämpfen – zugunsten einer offenen, solidarischen und gerechten Schweiz. »