Avant même d'avoir enregistré leur premier album, Grateful Dead avait déjà des fans inconditionnels. Le groupe les avait conquis lors des concerts gratuits réalisés en 1965[2]. À la fin des années 1960, ils devinrent plus nombreux et ils commencèrent à suivre le groupe lors de ses tournées. Les Deadheads développèrent leur propre sous-culture[3] et leur propre argot.
Ce terme apparut la première fois sur la couverture de l'album Grateful Dead sorti en 1971[4] et sur lequel il est écrit :
DEAD FREAKS UNITE: Who are you? Where are you? How are you? Send us your name and address and we'll keep you informed. Dead Heads, P.O. Box 1065, San Rafael, CA 94901.
Eileen Law, un ami de longue date du groupe, fut le responsable de l'édition du bulletin Dead Heads ainsi que de la gestion de la liste d'expédition. On estime qu'à la fin de 1971, le groupe avait reçu environ 350 lettres, mais ce nombre augmenta considérablement au cours des années[5]. 25 bulletins furent édités entre et . Après cette date, l'almanach Grateful Dead le remplaça pour être à son tour abandonné en faveur du site Dead.net[6].
La fidélité des Deadheads s'est souvent reportée sur les groupes issus de Grateful Dead qui sont apparus après sa disparition en 1995 à la suite de la mort de Jerry Garcia[7].
↑(en) David A. Vise et Mark Malseed, The Google Story, Londres, Delacorte Press, , 2e éd., 326 p., poche (ISBN978-0-330-44005-9, LCCN2005056947), « When Larry met Sergey », p. 22.
(en) « The Grateful Dead and the Deadheads: An Annotated Bibliography » de David G. Dodd et Robert G. Weiner, Greenwood Press, , (ISBN0313301417 et 978-0313301414).