David Eray
David Eray, né le à Saignelégier (originaire des Bois), est une personnalité politique jurassienne, membre du Parti chrétien-social indépendant. Il est ministre jurassien depuis , à la tête du département de l'environnement. BiographieDavid Eray naît le à Saignelégier, dans le district jurassien des Franches-Montagnes[1]. Il est originaire d'une autre commune du même district, Les Bois. Son père, Hervé Eray, est dessinateur ; sa mère, née Lucine Boichat, est commerçante[2]. Après son école obligatoire au Noirmont[2], il obtient en 1994 un diplôme d'ingénieur HES en microtechnique au Locle complété en 2003 par une formation en gestion d'entreprise à la Haute école de gestion de Neuchâtel[1]. Il travaille dans l'industrie de 1994 à 2015 comme constructeur, chef de projets, consultant technique, responsable du service après-vente et directeur opérationnel dans différentes entreprises suisses, ainsi que dans une entreprise aux États-Unis pendant plus d'un an et dans une entreprise en Inde durant plusieurs mois[1]. Marié et père de quatre enfants[3], il habite au Noirmont[4]. Parcours politiqueIl est membre du Parti chrétien-social indépendant[1] et a été membre du Groupe Bélier[2]. En 2008, il est élu député suppléant au Parlement jurassien, puis est député de 2010 à 2015[1]. Il devient président du groupe parlementaire PCSI en 2015. Le , il est désigné par son parti candidat au Gouvernement jurassien, avec pour objectif de récupérer le siège perdu en 2010 par Laurent Schaffter ; il est le seul à s'être présenté[4]. Septième du premier tour (pour cinq places) le , avec près de 900 voix de retard sur le sortant socialiste Michel Thentz (7404 suffrages contre 8283)[5], il bénéficie du retrait du troisième candidat PDC, Gabriel Willemin, arrivé cinquième du premier tour, et du fait qu'il est le seul candidat issu du district des Franches-Montagnes et de l'économie privée pour obtenir la troisième place au second tour[6],[7],[8]. Il prend ses fonctions et la tête du Département de l'environnement le . Réélu au second tour le (en cinquième position avec 10 413 suffrages contre 9584 au second candidat PDC Stéphane Babey qui l'avait devancé au premier tour[9],[10]), il conserve le même département. Il préside le gouvernement en 2018 et 2022[1]. Autres mandatsÀ partir d'octobre 2016[11], il représente la Suisse au sein du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe. Il en préside la délégation suisse à partir de 2018[12] et y est désigné porte-parole pour la numérisation et l'intelligence artificielle[13] en 2021[réf. nécessaire]. Il est également nommé observateur ayant la charge de représenter les intérêts suisses au sein du Forum régional de l'Association européenne de libre-échange par la Conférence des gouvernements cantonaux[1] en février 2017[réf. nécessaire]. En 2022, il devient membre de l’organe de la direction politique de l’Administration numérique Suisse[14]. Il est président du Conseil d'administration d'Energie du Jura SA de 2016 à 2019[15]. Notes et références
Liens externes
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