Développement hydroélectrique du Bas-ChurchillLe développement hydroélectrique du Bas-Churchill est un projet de développement hydroélectrique au Labrador, dans la partie continentale de la province de Terre-Neuve-et-Labrador, au Canada. Il vise à développer les 35 % restants du potentiel du fleuve Churchill qui n'ont pas été aménagés par la centrale de Churchill Falls, une puissance potentielle évaluée à plus de 3 000 MW[1]. Une première phase a été entreprise par Nalcor Energy en 2013, comprenant la centrale et le barrage de Muskrat Falls, d'une capacité de 824 MW, une ligne de transport de 1 100 km vers l'île de Terre-Neuve et une seconde ligne de transmission sous-marine de 180 km sous le détroit de Cabot pour acheminer une partie de l'énergie à la province de la Nouvelle-Écosse. Le projet a été complété en [2],[3]. Une seconde phase est prévue pour le développement de 2 250 MW supplémentaires sur un second site, Gull Island[4]. Une entente de principe conclue en 2024 avec le Québec prévoit sa mise en service en 2035[5]. Situation géographiqueHistorique du projetLe développement du Bas-Churchill a été analysé à la suite de l'achèvement de la centrale de Churchill Falls qui produit 5 428 MW sur le Haut-Churchill[4]. Plusieurs configurations de développement ont été étudiées mais ont achoppé, souvent lors des négociations des ententes commerciales nécessaires à la réalisation des lignes de transport pour acheminer l'énergie produite. Phase 1La première phase de développement du Bas-Churchill comprend les principales installations suivantes[1]:
D'autre part, le Maritime Link, un autre lien de transport à courant continu bipolaire à ±200 kV de 500 MW, est développé par Emera, une entreprise de la Nouvelle-Écosse, afin de relier Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse, notamment par le biais de deux câbles sous-marins de 170 km. Ce lien a été complété en 2017[9]. Phase 2Un second projet de développement vise un emplacement du Bas-Churchill près de l'île fluviale de Gull Island, dont le potentiel atteindrait 2 250 MW[4]. En 2024, une entente de principe avec le Québec y prévoit la construction d'une centrale au fil de l'eau et une nouvelle ligne de transmission de 300 km la reliant au complexe de la Romaine, au Québec[10],[11]. Sa mise en service est estimée à 2035[5]. Notes et références
AnnexesArticles connexes
Liens externes
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