Au concours du Prix de Rome, il remporte en 1816 le second grand prix avec sa cantateLa mort du Tasse, sur des paroles d'Étienne de Jouy, puis en 1817 le premier grand prix, avec La Mort d'Adonis, sur un texte de Jean-Antoine Vinaty[4],[5].
Avant son départ à Rome, Batton fait représenter au théâtre Feydeau un opéra-comique, La fenêtre secrète, le , qui connaît un succès d'estime[6],[2].
Entre 1818 et 1822, il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome[7]. Sur place, il compose de la musique religieuse, un oratorio, des pièces de musique instrumentale. Il voyage en Italie et en Allemagne, où il compose plusieurs œuvres orchestrales pour la société des concerts de Munich, notamment une symphonie[6],[2].
De retour en France, il écrit plusieurs ouvrages lyriques mais qui ne connaissent pas le succès. Désiré-Alexandre Batton délaisse alors la composition et se consacre à l'enseignement[2],[4].
En 1829, il épouse Joséphine Laforest. Il s'établit temporairement dans le commerce de fleurs artificielles, vers 1835, en maintenant l'entreprise paternelle[8].
En 1849, Batton devient professeur de la classe d'ensemble vocal au Conservatoire de Paris, et, en 1851, inspecteur des écoles de musique succursales du Conservatoire[10],[6].
Velléda, en un acte, d'après Les martyrs de Chateaubriand, 1820, non représenté ;
Éthelvina, ou L’exilé, opéra-héroïque en trois actes, livret de Paul de Kock et Mme Lemaignan, théâtre Feydeau, créé le [16] ;
Le prisonnier d’état, opéra-comique en un acte, livret de Mélesville (Anne-Honoré-Joseph Duveyrier), théâtre Feydeau, créé le [17] ;
Le camp du drap d’or, en collaboration avec Victor Rifaut et Aimé Leborne, opéra-comique en trois actes, livret de Paul de Kock et Noël Lefebvre, théâtre Feydeau, créé le [18] ;
↑ abcd et eFrançois-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 1, Paris, Firmin-Didot, , 2e éd. (lire en ligne), p. 273
Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Imprimerie nationale, (lire en ligne).