La place des champignons avec en première ligne le cèpe[1].
La place du gibier, et notamment des oiseaux comme :
l'ortolan, oiseau très petit qu'il faut suralimenter pendant 15 à 20 jours avant de le manger (l'ortolan étant une espèce protégée depuis 1999, sa capture et sa consommation sont donc strictement interdites depuis),
l'alouette, qui se chasse avec des filets installés dans les champs et en utilisant des appeaux,
la palombe, pigeon migrateur que l'on chasse au filet ou depuis des palombières.
L'Armagnac est toujours prompt à flamber les mets, et à parfumer les tourtières. Le Floc-de-gascogne est un mistelle composé d'armagnac et de moût de raisin assemblés avant fermentation. Ce produit est dégusté dans les mêmes conditions qu'un vin moelleux.
Les châtaignes grillées au coin du feu avec un verre de vin bourru (vin en cours de fermentation, vendu sans bouchon), mais aussi la « roste », pain grillé à la braise et frotté d'ail ou tout simplement la « tjonque » (saucer la graisse de canard de la poêle) sont l'occasion d'inoubliables moments de convivialité dans les familles rurales.
La cuisine gasconne sait s'adapter aux nouveaux modes de vie tout en cultivant son identité : le magret de canard, apparu avec les réfrigérateurs, en est le plus brillant exemple. La consommation de jambon cru est également une tendance moderne.
↑Le bidaou était traditionnellement consommé mais on le considère aujourd'hui toxique à la suite de quelques cas de rhabdomyolyse liés à une consommation excessive.