L'organisation est confiée à l'une des fédérations les plus petites de la FIFA et s'avère positif. Comme lors de l'édition précédente, les sélections participantes sont au nombre de seize : six européennes, trois sud-américaines, trois asiatiques, deux nord-américaines, une africaine et une océanienne.
Cette compétition se caractérise par le niveau homogène des équipes en course. Quatre continents différents sont représentés au stade des demi-finales. Si le Brésil confirme sa mainmise sur la discipline, la sélection iranienne est une surprise de taille en s'adjugeant la quatrième place.
Préparation de l'évènement
Désignation du pays organisateur
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L'organisation est confiée à l'une des fédérations les plus petites de la FIFA, Hong Kong.
Villes retenues et salles
En tant que lieux, seules deux salles dans la ville de Kowloon sont choisies. Le Hong Kong Coliseum est le lieu principal de la Coupe du monde, avec un total de 24 matchs, y compris les demi-finales et les finales. Situé dans le quartier Hung Hom de Kowloon City, il ouvre ses portes en 1983 et a une capacité de 10 500 places.
Le deuxième lieu est le Kowloon Park Sports Center à Kowloon Park à Tsim Sha Tsui (district de Yau Tsim Mong). La salle peut accueillir environ 250 spectateurs.
Au total 26 nations se positionnent pour prendre part à la Coupe du monde 1992. L'Océanie et l'Amérique du Sud organise un tournoi qualificatif pour la Coupe du monde 1992. L'Europe et l'Asie forme deux groupes pour deux épreuves qualificatives séparées[RT 1].
Pour le Costa Rica, Hong Kong, l'Iran, le Nigeria, la Pologne, la Russie et la Chine, c'était leur première participation à une phase finale de la Coupe du monde de futsal de la FIFA.
Chaque équipe est composée de douze joueurs dont deux gardiens de but.
Les 16 équipes nationales qualifiées pour la phase finale par confédération et par participations
Vingt-cinq joueurs ou entraîneurs participant à cette Coupe du monde de futsal 1992 ont déjà participé à une compétition de la FIFA. Quinze ont pris part uniquement à la Coupe du monde de futsal de 1989, dont les deux Hollandais Victor Hermans, meilleur joueur trois ans plus tôt devenu sélectionneur de l'équipe de Hong Kong, et l'entraîneur adjoint de la sélection batave Nico Spreij, sélectionneur du Zimbabwe en 1989[RT 3].
La moyenne d'âge des participants est de 26,6 ans. L'équipe des États-Unis est la délégation la plus âgée avec une moyenne de 29,8 ans tandis que la Chine et le Nigeria sont les plus jeunes avec 23 années de moyenne[RT 3].
Douze arbitres officient lors de cette seconde édition de la Coupe du monde de futsal. Chacun représente un pays différent. Il y a quatre arbitres européen, trois sud-américains, deux asiatiques, complétés par un Costaricain, un Égyptien et un Néozélandais[RT 4].
Ils sont tous des arbitres de football traditionnel à onze. Cela est reproché en fin de compétition devant leurs difficultés à intégrer, en aussi peu de temps, les règles spécifiques du futsal[RT 5]. Durant chaque rencontre, il y a un arbitre central, un arbitre de touche et un chronométreur.
Compétition
Format et tirage au sort
Les équipes sont réparties en quatre groupes de quatre sélections, disputés en tournoi toutes rondes. Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour une seconde phase de poule à deux groupes. Ceux-ci déterminent les quatre équipes pour les demi-finales, jouées en matchs à élimination directe. En phase de groupe, deux points sont attribués pour une victoire, un point pour un match nul et aucun pour une défaite.
Le tirage au sort est effectué le 12 juin 1992. Il désigne les quatre groupes indiqués ci-dessous. La compétition commence le 15 novembre 1992 à quinze heures. Le premier tour se clôture le 21 novembre par le dernier match de groupe. Le second tour a lieu les 23-24-25 puis les demi-finales le 27, et enfin la finale le 28[RT 2].
Pratiquant un jeu cohérent mais agrémenté d'éclairs de génie individuels, les Brésiliens signent une première phase parfaite. Au sein du Groupe C, qu'ils partageent avec l'Australie, la Belgique et le Costa Rica, ils alignent des statistiques de haut niveau : trois matches, trois victoires, 23 buts marqués pour un seul encaissé, sur penalty[4].
Au deuxième tour, les Brésiliens sont opposés aux États-Unis, à l'Argentine et aux Pays Bas. Imprenables, les tenants du titre franchissent l'obstacle en expédiant les Argentins (5-1) et les Néerlandais (6-1) et en concédant le nul face aux Américains (2-2)[4].
1 Jesus ; 3 Pato, 4 De la Torre 23e, 5 Vicentin, 7 Alvaro , 9 Paco, 10 Carlos, 11 Lorente 24e
Sélectionneur :
Mohammed Mayelikohan
Sélectionneur :
Javier Lozano
Finale
En finale, les États-Unis, privés de deux pions essentiels (Woodberry et Revine), ne peuvent rien faire pour endiguer la force de frappe auriverde. Le score, 4-1, parle de lui-même. Le trophée est donc logiquement allé à une formation qui a gagné 7 de ses 8 matches, marqué 44 fois et encaissé 7 buts. Les stars de l'équipe dirigée par « Taco » Araújo se nomment Vander (capitaine), Ortiz et Manoel Tobias[4].
La Coupe du monde 1992 est remportée par le Brésil devant les États-Unis et l'Espagne. Il s'agit du second titre de champion du monde des Brésiliens après celui obtenu en 1989.
Le classement complet des seize équipes ayant participé au tournoi prend en compte, en plus du stade de la compétition atteint, le nombre total de points obtenus, puis la différence de buts et enfin le nombre de buts inscrits. Le nombre de points est calculé de la même manière que pour le premier tour, à savoir en attribuant deux points pour un match gagné, un point pour un match nul et aucun point pour une défaite.
Les quatre demi-finalistes représentent tous une Confédération différente. Parmi les huit premiers, se trouvent quatre équipes européennes. La bonne tenue d'ensemble des sélections européennes se traduit aussi par le fait que seules deux d'entre elles sur six qualifiées sont dans la deuxième moitié du classement. L'Australie et le Nigeria, seuls représentants de leur continent, terminent respectivement douzième et quatorzième.
Trois cents sept buts sont marqués au cours des quarante matchs, soit une moyenne de 7,7 buts par rencontre[3].
Le Brésil a la meilleure attaque avec quarante-quatre buts marqués, devant l'Espagne (42 buts). Mais c'est la Russie qui présente la meilleure moyenne, avec 6,67 buts par match contre 5,50 buts pour les Brésiliens. Les Sud-américains ont aussi la meilleure défense avec une moyenne inférieure à un but encaissé par matchs (7 en 8 rencontres)[5].
Buteurs
L'Iranien Saeid Rajabi Shirazi reçoit le soulier d'or[RT 6], devant le Russe Konstantin Eremenko et l'Espagnol Alvaro[6]. Rajabi Shirazi obtient ce titre en inscrivant dix-sept buts en huit rencontres. Mais Eremenko possède le meilleur ratio avec trois buts marqués par match, quinze en seulement trois matchs[7], bien aidé par son septuplé. 98 joueurs différents inscrivent au moins un but dans le tournoi, dont deux gardiens de but[7].
Plusieurs joueurs inscrivent de nombreux buts en un même match. Eremenko marque sept unités lors du 1er tour face à la Chine (10-1). L'Argentin Gabriel Valarin porte son nom sur la feuille de match à cinq reprises face au Nigeria, aussi lors du 1er tour (6-2). Enfin, le meilleur buteur de la compétition Rajabi Shirazi inscrit les quatre buts de son équipe au second tour opposé à l'Espagne (4-2)[1].
Avant le début de la compétition, le Brésil est presque unanimement reconnu comme le favori du tournoi par les spécialistes. La sélection brésilienne est en effet championne du monde en titre. Troisième en 1989, les Américains confirment en se hissant en finale. Pour sa première participation, l'Iran surprend les observateurs en obtenant une quatrième place, après une défaite dans le match pour la 3e place contre l'Espagne, valeur sûre de l'Europe.
Observations sur les lois du jeu
Afin d'améliorer et structurer les prochaines compétitions, des questionnaires sont soumis à chaque encadrement de sélection pendant et surtout après le tournoi. Ainsi, la demande de temps-mort par le sélectionneur plutôt que le capitaine, laisser jouer sur une relance du gardien en dehors de sa moitié de terrain interceptée par un adversaire, passer les sélections de douze à quatorze joueurs sont autant de demande formulée[RT 5].
De plus, il est demandé par les entraîneurs que les arbitres sélectionnés soient rompu au futsal, afin d'éviter le temps d'adaptation aux changements de règlement pour ceux-ci, habitués à officier en football à onze traditionnel[RT 5].
Équipes
Les équipes du Brésil, d'Italie, de Hollande et du Paraguay utilisent régulièrement la totalité de leur effectif sur chaque match. Les autres équipes, à l'exception de l'Iran, font jouer de manière régulière 8-10 joueurs. L'Iran, avec quatre à cinq joueurs majeurs, possède un contingent de membres ayant joué la totalité de pratiquement tous les matches, sept joueurs sont généralement utilisés. Lors du match contre la Belgique au second tour, ils n'en ont utilisé que six[RT 8].
Aspects socio-économiques
La mascotte officielle de cette Coupe du monde est un dragon asiatique anthropomorphique. Ce dragon porte un maillot rouge et d'un short blanc. Il est accompagné du ballon de football[RT 9].
L'édition 1992 est sponsorisée pour la première fois. L'entreprise Mars soutien le tournoi par sa marque Snickers[RT 10]. À l'image des autres compétitions FIFA, les récompenses du meilleur joueur et meilleur buteur sont sponsorisées par Adidas[RT 6].