La commune est au nord du Bocage virois, dans un pays que l'on désigne aujourd'hui Pré-Bocage, sorte de seuil du Massif armoricain. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la place au sud-est de l'unité du Bocage en tableaux caractérisée par « une série de vallées parallèles sud-ouest/nord-est » aux « amples tableaux paysagers »[1]. Elle est limitrophe de l'unité du Pré-Bocage.
Le lieu-dit l'Embranchement est un important nœud routier. À cet endroit l'ancienne nationale 177 (aujourd'hui RD 577) venant de Vire et Fougères rejoint l'ancienne nationale 175 (aujourd'hui RD 675) joignant Caen à Avranches et Rennes (un bâtiment du lieu-dit était vraisemblablement une halte à diligence et un autre à Blanche-Maison un relais de poste depuis le XVIIIe siècle[2]. Le lieu a aussi été retenu pour un accès (sortie 42) à l'autoroute A84, permettant ainsi une sortie en direction de Vire venant de Caen. Cette autoroute traverse le sud du territoire communal.
La moitié ouest de la commune est en haute vallée de la Seulles qui prend sa source dans la commune voisine de Jurques et sert partiellement de limite communale avec Cahagnes. La moitié orientale donne ses eaux au ruisseau du Bus, un petit affluent de la Seulline qui rejoint la Seulles à 6 km au nord-ouest.
La pluviométrie annuelle avoisine les 1 000 mm[3].
Les principaux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, la Blanche Maison, Beaumont, le Nid de Pie, Quéry, l'Embranchement, Clomesnil, le Repentir et le Fongaie[4].
2e tour (62,85 % de votants) : Union de la gauche (Nicolas Mayer-Rossignol) 40,68 %, FN (Nicolas Bay) 37,29 %, Union de la droite (Hervé Morin) 22,03 %.
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[15]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Seulline le jusqu'en 2020 et Michel Lafosse devient maire délégué.
Démographie
En 2021, la commune comptait 389 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Coulvain[16]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Coulvain a compté jusqu'à 527 habitants en 1846.
Ancien relais de poste, à Blanche-Maison, de la première moitié du XVIIIe siècle, avec sa porte charretière en arc en plein cintre. En 1741, le relais de poste est transféré Villers-Bocage. Son dernier maître de poste fut probablement Marin Pierre Declosmesnil, cité en 1734[2].
Ancienne halte à diligences (probablement ancienne hôtellerie), à l'Embranchement, de la fin XVIIIe et du début du XIXe siècle, bâtie en calcaire et schiste. L'établissement a certainement été créé peu après l'ouverture de la route royale reliant Caen à la Bretagne, en 1779[2].
Moulin à grain, sur la Seulles. En 1829, Jean-Robert Gaillard fait l'acquisition et s'installe aux moulins de Coulvain où il entreprend des travaux de modernisation comme l'atteste une pierre calcaire gravée[20].
Calvaire-monument aux morts (1920).
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.