CornificiaCornificia
Cornificia (c. 85 av J.-C.–c. 40 av J.-C.) est une poétesse romaine du Ier siècle avant l'ère chrétienne dont l'œuvre est connue uniquement par des mentions chez des auteurs plus tardifs tels que Jérôme de Stridon. BiographieCornificia fait partie de la dernière génération à avoir vécu sous la République romaine[1]. Fille de Quintus Cornificius et sœur du poète, préteur et augure Cornificius, elle épouse un certain Camerius. Le docteur Jane Stevenson pense qu'il pourrait s'agir de l'ami que le poète Catulle mentionne dans le poème 55[1]. Les fonctions de son frère semblent indiquer que la famille jouissait d'un statut social élevé[2]. Un préteur était un magistrat de rang sénatorial, tandis qu'un augure faisait partie d'un collège de prêtres chargés d'interpréter les messages envoyés par les Dieux, notamment à travers le vol des oiseaux. ŒuvreL'œuvre de Cornificia ne nous est pas parvenue[1]. Sa réputation de poétesse se fonde essentiellement sur les Chroniques de Jérôme de Stridon (347–420). À propos de son frère, Cornificius, Jérôme écrit : "Huius soror Cornificia, cuius insignia extant epigrammata" (Sa sœur était Cornificia, dont il nous reste d'illustres épigrammes)[3]. Ses écrits étaient donc sans doute encore lus plus de quatre cents ans après sa mort. Cornificia est un des 106 exempla cités par Boccace dans son De mulieribus claris (Des Femmes illustres) (1362), selon lui[4]
Dans une lettre de Laura Cereta à Bibolo Semproni, cette humaniste, avocate de la dignité des femmes, écrivait :
MonumentUn monument élevé à Cornificia et à son frère existe encore à Rome. Il porte cette inscription : CORNIFICIA Q. F. CAMERI Q. CORNIFICIUS Q. F. FRATER PR. AUGUR (Cornificia, fille de Quintus, épouse de Camerius, [et] son frère Quintus Cornificius, Préteur et Augure)[2]. Notes et références
AnnexesBibliographieSource
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia