Copyright alert systemLe Copyright Alert System (ou CAS, ou Six Strike) était un dispositif législatif américain de riposte graduée créé le 7 juin 2011 et mis en place effectivement par 5 des plus importants fournisseurs d'accès à Internet américains (Verizon, Comcast, AT&T, Cablevision et Time Warner) à partir de février 2013[1],[2]. Le système a été abandonné le 31 janvier 2017[3]. Proche dans l'esprit de ce qu'accomplit la HADOPI en France, le dispositif vise à « éduquer les consommateurs » et à « réduire les vols de contenus en ligne ». D'après un document diffusé par TorrentFreak[4], il prévoit la série de sanctions suivante, dont chacune correspond à une prétendue violation de copyright :
Passées ces sanctions, aucun dispositif supplémentaire de poursuite n'est prévu, la directrice exécutive du Center for Copyright Information (CCI) expliquant dans une interview à la radio « ne pas leur envoyer plus d'alertes. Parce que ce genre de client n'est pas ceux que nous cherchons à atteindre avec ce programme »[1]. CritiquesDès son annonce le dispositif est critiqué sur son efficacité et sur la question du respect de la vie privée. L'Electronic Frontier Foundation déclare notamment que les contenus censés « éduquer » le consommateur relèvent de la propagande, et que les termes de l'accord ne reconnaissent pas le principe de la présomption d'innocence[5]. De plus, l'ONG souligne que l'un des mécanismes censés garantir la justice du dispositif, à savoir l'audit des méthodes de surveillance P2P destinées à identifier les contrefacteurs et des procédures des FAI pour coupler les adresses IP à leurs clients, était en fait confiée à Stroz Friedberg, entreprise de lobbying qui a représenté la RIAA au Congrès entre 2004 et 2009. Participants au programmeEn février 2013, d'après le site de la National Cable & Telecommunications Associations[6], les parties prenantes de l'accord sont les suivantes.
Références
Liens externes
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