Nantes avait déjà hébergé une représentation diplomatique turque, le consulat honoraire de Turquie, alors situé au no 14, rue Jean-Jaurès[1], puis au no 13 du quai de la Fosse[2].
Après un entretien entre Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, et son homologue turc, Ahmet Davutoğlu, les deux hommes déclarent, en juillet 2012, que la décision de la Turquie de lever les « sanctions politiques et militaires contre la France à propos de la question du génocide arménien », offre la possibilité d'ouvrir deux nouvelles représentations turques, à Bordeaux et à Nantes[3].
En novembre 2012, le diplomate turc Korkut Tufan arrive en Loire-Atlantique, avec pour mission de créer un consulat destiné à servir les 60 000 Turcs ou binationaux recensés dans « l'Ouest ». Les locaux sont provisoirement installés au no 7 de la rue de la Garouère à Vertou dans la banlieue sud-est de Nantes, mais l'objectif à terme est d'installer le consulat dans le centre-ville de Nantes, pour héberger quinze employés dont quatre diplomates[4].