Constantine Phipps (1er marquis de Normanby)

Constantine Phipps
Illustration.
Photographie du 1er marquis de Normanby par John Mayall vers 1860.
Fonctions
23e Gouverneur de Jamaïque

(2 ans)
Monarque Guillaume IV
Premier ministre Charles Grey
Prédécesseur Somerset Lowry-Corry
Successeur Howe Browne
Secrétaire d'État à l'Intérieur

(2 ans)
Monarque Victoria
Premier ministre William Lamb
Prédécesseur John Russell
Successeur Sir James Graham
Secrétaire d'État à la Guerre et aux Colonies

(5 mois et 17 jours)
Monarque Victoria
Premier ministre William Lamb
Prédécesseur Charles Grant
Successeur John Russell
Lord-lieutenant d'Irlande

(3 ans, 10 mois et 12 jours)
Monarque Guillaume IV
Victoria
Premier ministre William Lamb
Prédécesseur Thomas Hamilton
Successeur Hugh Fortescue
Lord du sceau privé

(3 mois et 15 jours)
Monarque Guillaume IV
Premier ministre William Lamb
Prédécesseur George Howard
Successeur James Stuart-Wortley
Membre de la Chambre des lords
Lord Temporal

(32 ans, 3 mois et 21 jours)
Pairie héréditaire
Prédécesseur Henry Phipps
Successeur George Phipps
Député britannique

(4 ans, 1 mois et 22 jours)
Élection 7 juin 1826
Circonscription Malton
Prédécesseur John Ponsonby
Successeur James Scarlett

(4 ans, 3 mois et 27 jours)
Élection 11 février 1822 (partielle)
Circonscription Higham Ferrers
Prédécesseur William Plumer
Successeur Frederick Ponsonby

(1 an, 8 mois et 18 jours)
Élection 17 juin 1818
Circonscription Scarborough
Prédécesseur Edmund Phipps
Successeur Edmund Phipps
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni
Biographie
Titre complet Marquis de Normanby
Nom de naissance Constantine Henry Phipps
Date de naissance
Lieu de naissance Londres (Angleterre, Royaume-Uni)
Date de décès (à 66 ans)
Lieu de décès Londres (Angleterre, Royaume-Uni)
Sépulture Cimetière Saint-Oswald de Lythe
Nationalité Britannique
Parti politique Parti whig (1818-1859)
Parti libéral (1859-1863)
Père Henry Phipps
Mère Martha Maling
Conjoint Mary Liddell
Enfants George Phipps
Famille Famille Phipps
Diplômé de Harrow School
Trinity College
Profession Homme politique, Diplomate
Religion Anglicanisme

Constantine Phipps (1er marquis de Normanby)

Constantine Henry Phipps, 1er marquis de Normanby ( - ) titré « vicomte Normanby » (entre 1812 et 1831) puis titré « comte de Mulgrave » (entre 1831 et 1838) est un homme politique, diplomate et pair britannique.

Biographie

Jeunesse

Il est le fils de Henry Phipps, 1er comte de Mulgrave et de Martha Sophia, fille de Christopher Thompson Maling.

Son arrière-grand-père, William Phipps, a épousé Catherine Annesley, fille et héritière de James Annesley, 3e comte d'Anglesey, et de son épouse Catherine Darnley (fille illégitime du roi Jacques II d'Angleterre de sa maîtresse Catherine Sedley, comtesse de Dorchester). Catherine Darnley a ensuite épousé John Sheffield, 1er duc de Buckingham et Normanby.

Il fait ses études à Harrow et au Trinity College, à Cambridge où il est le deuxième président de la Cambridge Union Society [1].

Carrière politique

Portrait du 1er marquis de Normanby par Alfred d'Orsay en 1840.

Après avoir atteint la majorité, il est élu sous le patronage de son père pour Scarborough en 1818. Cependant, à l'été de 1819, il commence à rompre avec la politique conservatrice de sa famille et signale sa conversion aux Whigs en rejoignant le club de Brooks le 3 décembre [2]. Lorsque le Parlement est dissous en 1820, Normanby se trouve à Florence, en Italie, où il se rendait régulièrement. Son frère Charles maintient les positions de la famille au sein de la société de Scarborough et Normanby est réélu en son absence en mars, bien qu’il soit en conflit politique avec son père. Cet état de choses ne devait pas durer longtemps: en mai, Lord Mulgrave oblige Normanby à démissionner afin de libérer le siège au profit de son frère Edmund Phipps[3].

Sa position en tant que fils d'un ancien ministre conservateur valorise Normanby auprès des Whigs, qui espérent le ramener au Parlement à un autre siège. On tente de le faire élire à St Ives lors d'une élection partielle en 1821, mais l'appui se révèle insuffisant et Normanby se retire. La maladie et la mort de William Plumer au début de 1822 lui permettent de siéger en février au siège de Higham Ferrers, un arrondissement de poche sous le contrôle du comte Fitzwilliam [3]. Ses pamphlets politiques et ses discours à la Chambre lui valent une réputation considérable. Il est réélu pour Malton aux élections générales de 1826 [4] un autre arrondissement de Fitzwilliam. Il est déjà connu comme écrivain de contes romantiques, The English in Italy (1825); la même année, il fait son apparition comme romancier avec Mathilde et, en 1828, il publie un autre roman, Yes and No [4]. Il refuse d’être de nouveau candidat pour Malton en 1830, anticipant le décès imminent de son père, et est donc hors du Parlement lorsque Charles Grey, 2e comte Grey forme un gouvernement en novembre 1830. Il espère trouver un emploi auprès du ministère des affaires étrangères, mais aucun n'est à pourvoir. Par l'intermédiaire de John Lambton, 1er comte de Durham, il sollicite de Grey une requête accélérée de titre au début de 1831, qui l'aurait amené à la Chambre des lords avant la mort de son père, mais il accède au comté de Mulgrave à la mort de son père en avril.

En 1832, il est nommé gouverneur de la Jamaïque, puis Lord lieutenant d'Irlande (1835-1839)[4]. Lors de sa visite à Wexford en 1836, il entend une allocution de félicitations dans les anciens dialectes Forth et Bargy, alors sur le point de disparaître. Il est créé marquis de Normanby le 25 juin 1838, et occupe successivement les fonctions de Secrétaire d'État à la Guerre et aux Colonies et Secrétaire d'État à l'Intérieur dans les dernières années du gouvernement de William Lamb, 2e vicomte Melbourne [4]. En tant que secrétaire colonial, il écrit une lettre d’instructions à William Hobson, dans laquelle il expose la politique du gouvernement en matière de souveraineté de la Nouvelle-Zélande.

Carrière diplomatique

De 1846 à 1852, il est ambassadeur à Paris et de 1854 à 1858, il est ministre à Florence. La publication en 1857 d'un journal tenu à Paris pendant la période orageuse de 1848 (une année de révolution ) le place dans une violente controverse avec Louis Blanc et entre en conflit avec Henry John Temple et William Ewart Gladstone, sur des questions de politique française et italienne.

Famille

Il épouse, le 12 août 1818, Maria Liddell (1798-1882), fille de Thomas Liddell, 1er baron Ravensworth et de Maria Susannah Simpson. Ils ont un enfant.

Distinctions

Décorations britanniques

Notes et références

  1. Phipps, Constantine Henry (Viscount Normanby) dans (en) J. Venn et J. A. Venn, Alumni Cantabrigienses, Cambridge, Angleterre, Cambridge University Press, 1922–1958 (ouvrage en 10 volumes)
  2. « PHIPPS, Constantine Henry, Visct. Normanby (1797-1863). », sur historyofparliamentonline.org (consulté le ).
  3. a et b « PHIPPS, Constantine Henry, Visct. Normanby (1797-1863), of 19… », sur historyofparliamentonline.org (consulté le ).
  4. a b c et d (en) « Normanby, Constantine Henry Phipps, 1st Marquess of », dans Encyclopædia Britannica, [détail des éditions].
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Constantine Phipps, 1st Marquess of Normanby » (voir la liste des auteurs).
  • Répertoire des données généalogiques royales, Brian Tompsett, au 1er mars 2003; [1]
  • Lettre de Lord Normanby à William Hobson, 14 août 1839; [2] - en commençant au bas de cette page et en continuant vers les pages suivantes.

Liens externes