Sorti de l'université protestante au Congo, il prête serment et devient avocat au barreau de Kinshasa Gombe. Ensuite, il est nommé mandataire en mines et carrières en novembre 2019. Fondateur du cabinet d’avocats MKM LAWFIRM, il est secrétaire exécutif du corps des mandataires en mines et carrières (CMMC)[1].
En mai 2024, il est nommé ministre de la Justice et Garde des sceaux par la Première ministre Judith Suminwa.
Biographie
Origines
Constant Mutamba nait le 24 avril 1988 à Luputa dans l'actuelle province de Lomami[2].
Formation
Constant Mutamba décroche son diplôme d'État en 2008 au collège Maele du sacré-cœur de l'ex-Province orientale, où il fonde l'association de lutte contre la tricherie (ALT). Il y a passé toute son enfance et a vécu les conflits de la région à Kisangani[2],[3].
Inscrit à l’université protestante au Congo (UPC), il est élu en janvier 2011, président des étudiants et premier vice-président des étudiants du Congo (REC)[4],[5].
Il décroche son diplôme en droit public à l'université protestante du Congo de Kinshasa. Constant Mutamba est chef de travaux dans cette université, détenteur d’un master en gestion et droit de l'entreprise de l'université de Liège (Belgique) [6] et il est en dernière année de thèse à AIU aux États-Unis[réf. nécessaire].
Carrière professionnelle
Mandataire de la société commerciale de transport et port
En juillet 2017, plusieurs ordonnances lues sur la RTNC dans la soirée, le président Joseph Kabila a nommé de nouveaux membres des comités d’administration et de gestion dans dix entreprises publiques de la RDC. Constant Mutamba nommé mandataire au sein de la société commerciale de transport et ports[7].
Mandataire en mines et carrières
En novembre 2019, Constant Mutamba agrée mandataire de mines et carrières pour garantir la bonne application des lois et réglementations minières en RD Congo. Le code minier lui permet, en tant que mandataire, d’agir comme représentant et administrateur auprès de n’importe quel d’exploitant minier[8].
Parcours politique
En janvier 2013, Constant Mutamba nommé assistant du gouverneur de l'ex-Province Orientale, Jean Bamanisa Saïdi[9].
En avril 2014, il crée le mouvement citoyen qui est la Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo (NOGEC)[10].
En mars 2017, il devient rapporteur du Présidium de RASSOP et il est reçu par le président Joseph Kabila au palais de la nation dans le cadre des consultations destinées la mise en place du gouvernement d'union nationale[5].
En mars 2018, il transforme la Nouvelle Génération pour l'Emergence du Congo en regroupement politique, qui aligne des candidats aux législatives nationales et provinciales[11].
En avril 2018, il est nommé par le Directeur de cabinet Nehemie Mwilanya, membre de la Task Force stratégique à la présidence, quelques jours après, il signe la charte constitutive du Front Commun pour le Congo (FCC) dont il devient membre du bureau politique[12]. En juillet de la même année, il est consulté par le Président Joseph Kabila, dans le cadre de la désignation du candidat dauphin à l'élection présidentielle de 2018.
En février 2019, il est nommé assistant du coordonnateur du Front commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya, et rapporteur du Bureau politique du FCC[12].
En novembre 2021, il quitte la famille politique kabiliste et crée avec son compagnon Âgée Matembo, la Dynamique Progressiste Révolutionnaire (DYPRO), une opposition républicaine. Ensuite, il délègue son camarade comme questeur de la commission électorale nationale indépendante (CENI), pour le compte de l'opposition politique[13].
En juillet 2023, sous son leadership, il aligne plus 420 candidats aux législatives nationales, plus de 1000 candidats provinciaux et plus de 3000 municipaux[réf. souhaitée].
Le 31 décembre 2023, la Commission électorale nationale indépendante proclame les résultats provisoires des élections du 20 décembre 2023. 18 45 338 votants se sont exprimés lors de ce suffrage. Avec 36 312 voix soit 0,20 % de votes valablement exprimés en sa faveur, Mutamba arrive 6e de l'élection remportée par Félix Tshisekedi[14],[15].
Ministre de la Justice
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En septembre 2024, Constant Mutamba à échappé a une tentative d'empoisonnement, par des substances toxiques, retrouver dans sont bureau[16].
Publications
Mon engagement, EDITIONS UNIVERSITAIRES E, [S.l.], 2021[17],[18].
La théorie de l'oeuf en matière de révision constitutionnelle L'intangibilité de l'article 220 de la constitution du 18 février 2006, Éditions universitaires européennes, Saarbrücken, 2016[19].
La nationalité multiple : un impératif pour l'émergence de l'Afrique? : analyse juridique et perspectives d'une réalité incontournable en République Démocratique du Congo, Arno éditions, Bruxelles, 2017[20].