Conseil national économique, social et environnemental (Algérie)
Le Conseil national économique et social et environnemental algérien, dénommé Conseil national économique et social jusqu'en novembre 2020, est une institution consultative, cadre de dialogue, de concertation, de proposition, de prospective et d’analyse, dans tous les domaines de la vie des citoyens et de la nation[1]. HistoriqueLe Conseil est créé le par l'ordonnance n° 68-610, modifiée le par l'ordonnance n° 70-69. Il est dissout par le Décret présidentiel n° 76-212 du . Il est créé à nouveau par le Décret présidentiel n° 93-225 du , modifié par le Décret présidentiel n° 96-156 du [2], puis modifié par le Décret présidentiel n° 21-37 du . Lors de la nouvelle constitution de novembre 2020, s'ajoute la dimension environnementale ; il prend alors sa dénomination actuelle[3]. MissionsLe Conseil a de multiples rôles et objectifs[4],[5] : Participation de la société civile au développement durable
Dialogue avec les partenaires économiques et sociaux nationaux
Évaluation des questions d'intérêt national dans les domaines économique, social et environnemental
Propositions et recommandations au Gouvernement
CompositionLe président du Conseil est nommé dans ses fonctions par le président de la République, il est mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes. La présidence du Conseil est restée vacante depuis le décès de Mohamed Seghir Babes le [6]. Le , Rédha Tir est nommé président du Conseil[7], il est remplacé par Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi le [8]. Le Conseil est constitué de 200 membres répartis comme suit[4],[9] : — soixante-quinze au titre des secteurs économique, social et environnemental ; — soixante au titre de la société civile ; — vingt au titre des personnalités qualifiées ; — quarante-cinq au titre des administrations et institutions de l'État. Les membres sont désignés pour un mandat de quatre ans[10] renouvelable une seule fois. La composante des groupes représentatifs doit comporter, au moins, un tiers (1/3) de femmes. OrganisationLes organes du Conseil sont : — le président ; — l’assemblée plénière ; — le bureau ; — les commissions permanentes. Le président du ConseilLe président du Conseil a pour missions, notamment : — d’arrêter l’ordre du jour des réunions de l’assemblée plénière et du bureau ; — d’adresser au président de la République le rapport annuel d’activité du Conseil, ainsi que tous rapports, recommandations, avis et études résultant des travaux du Conseil ; — de restituer aux autorités de saisine tous rapports, recommandations, avis et études résultant des travaux du Conseil ; — d’adresser au Premier ministre tous rapports, recommandations, avis et études résultant des travaux du Conseil à la suite d'une autosaisine ; L’assemblée plénièreL’assemblée plénière est chargée : — d’élire les membres des commissions permanentes ; — d’examiner et d’adopter les rapports des commissions permanentes. L’adoption en assemblée plénière des différents documents du Conseil se fait par vote à la majorité des membres présents. En cas d’égalité des voix, celle du président du Conseil est prépondérante. Le droit de vote est personnel et ne peut être délégué. L’assemblée plénière du Conseil se réunit, en session ordinaire, quatre fois par an, sur convocation de son président. L’assemblée plénière peut se réunir en sessions extraordinaires, sur convocation du président ou à la demande des deux tiers (2/3) de ses membres. Le bureauLe bureau est présidé par le président du Conseil et est composé de dix membres. Le bureau est chargé : — de coordonner et de suivre les activités des différentes commissions ; — d’élaborer le rapport annuel et le soumettre à l’assemblée générale ; — de désigner une ou plusieurs commissions permanentes pour émettre des avis, élaborer des rapports ou faire des recommandations. Les commissions permanentesLe Conseil institue, en son sein, cinq[10] commissions permanentes : — La commission des affaires économiques et finances ; — La commission des affaires sociales ; — La commission de l'environnement et du développement durable ; — La commission du développement local et de l'aménagement du territoire ; — La commission des algériens établis à l'étranger.
Notes et références
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