Pour atteindre cet objectif, il s’efforce d'influencer l’avenir de l’Europe en renforçant la contribution des collectivités locales et régionales, en influençant la législation et les politiques communautaires, en favorisant l’échange d’information aux niveaux local et régional, et en coopérant avec ces partenaires ailleurs dans le monde, notamment dans le cadre de Cités et gouvernements locaux unis (CGLU), créé en par fusion d'IULA et FMCU.
Organisation
Ses 150 000 membres, regroupés en 55 associations, en font la plus grande association d'autorités locales et régionales en Europe. Ils se trouvent dans 41 pays du Conseil de l'Europe.
Le Secrétariat général du CCRE, sous la direction de Frédéric Vallier, se trouve à Bruxelles.
Historique
Le CCRE a été officiellement fondé le , en présence de 56 représentants de collectivités locales, notamment issus des mouvements de résistance, originaires de huit pays d'Europe: la France (le mouvement fédéraliste français « La Fédération » fondé en 1944, Jean Bareth et Jacques Chaban-Delmas), l'Allemagne, l'Italie, la Belgique, la Suisse, le Luxembourg, le Danemark et les Pays-Bas[1].
Présidence du CCRE
Le CCRE est présidé depuis par la norvégienne Gunn Marit Helgesen, présidente de l'Association norvégienne des pouvoirs locaux et régionaux.
Le CCRE œuvre à promouvoir une Europe unie fondée sur l'autonomie locale et régionale et la démocratie. Pour atteindre cet objectif, il s'efforce d'influencer l'avenir de l'Europe en renforçant la contribution des collectivités locales et régionales, en influençant la législation et les politiques communautaires, en favorisant l'échange d'information aux niveaux local et régional, et en coopérant avec ces partenaires ailleurs dans le monde.
Ses commissions et groupes de travail cherchent à influencer la législation européenne pour faire en sorte que les intérêts et préoccupations des autorités locales et régionales soient pris en compte très en amont du processus législatif européen. Elles contribuent au programme d'activités du CCRE en organisant des séminaires et des conférences sur de nombreux sujets afin de promouvoir l'échange et la dissémination d'expériences locales et régionales.
La Charte est destinée aux collectivités locales et régionales d'Europe qui sont invitées à la signer, à prendre publiquement position sur le principe de l'égalité des femmes et des hommes, et à mettre en œuvre, sur leur territoire, les engagements définis dans la Charte.
Ce texte est aujourd'hui disponible en 27 langues et a été signé par plus de 1300 collectivités, dans 31 pays européens[3].
Le CCRE est particulièrement fier de son réseau de jumelages unique en Europe. Il existe environ 26 000 jumelages entre villes de toute l'Europe. Sur ce point, le CCRE travaille en étroite coopération avec la Direction générale « Éducation et Culture» de la Commission européenne.
Pour le CCRE, les jumelages ont toujours constitué un moyen vital d'amener l'Europe aux citoyens par delà les frontières nationales, un moyen d'ériger une Europe unie et pacifique avec l'approbation de sa population.
Enfin, le CCRE a lancé un nouveau site internet exclusivement consacré aux jumelages. Le site Jumelage existe en 20 langues, d'autres seront ajoutées au fur et à mesure; il consiste en une partie présentant toutes les informations relatives aux jumelages, et une deuxième partie qui s'adresse aux collectivités locales européennes cherchant un/des partenaire(s) de jumelages sur n'importe quel thème (environnement, inclusion sociale, services aux habitants, développement économique...).
PLATFORMA
Depuis 2008, le CCRE héberge le secrétariat de PLATFORMA, la plateforme européenne des autorités locales et régionales pour le développement. Cette plateforme permet aux collectivités et à leurs associations de se coordonner pour parler d'une seule voix auprès des institutions européennes en matière de coopération et de développement.
Élections européennes 2014 : le manifeste des gouvernements locaux et régionaux
Il présente les 9 propositions des gouvernements locaux et régionaux pour les 5 prochaines années, en vue de renforcer l'implication des collectivités territoriales dans la vie politique européenne :
Continuer à faire de l'emploi des jeunes une priorité ;
Contrôler minutieusement la mise en œuvre des fonds structurels pour atteindre une meilleure cohésion territoriale ;
Opter pour une réglementation claire et simple et assurer la transparence lors des procédures accélérées ;
Augmenter le budget du programme l’Europe pour les citoyens jusqu’à l’obtention d’« 1 euro symbolique par an et par citoyen » ;
Défendre une intégration approfondie et la légitimité démocratique de l'Union européenne et initier une Convention en vue d'élaborer une loi fondamentale de l'Union européenne ;
Soutenir l'élargissement de l'Union européenne et impliquer tous les niveaux de collectivités locales et régionales dans le processus de négociation ;
Soutenir les approches globales intégrées, notamment en coopération avec des partenaires dans les pays du sud.
↑Atlas des signataires de la Charte européenne pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale (site de l'Observatoire de la Charte)
Bibliographie
Axelle Bergeret-Cassagne, Pour une Europe fédérale des collectivités locales. : Un demi-siècle de militantisme du Conseil des Communes et des Régions d'Europe: 1950–1999, Paris, L'Harmattan, , 280 p. (ISBN978-2-296-09822-0, lire en ligne), p. 7