Il est connu pour avoir cherché à utiliser le bois local comme principal matériau de construction et pour sa volonté d'intégrer entièrement les notions de développement durable à sa conception de l'architecture[2].
Biographie
Conrad Lutz naît en 1953 à Vevey[3],[4]. Son père est ingénieur hydraulique[5].
Il construit sa première maison à très faible consommation à Giez en 1974[11].
Il construit la première maison Minergie de Suisse romande, dans le canton de Fribourg, en 1999[11], puis en 2001 la première maison passive (Minergie-P) de Suisse romande[7].
En 2007, il construit le Green Offices[9],[12], le premier bâtiment administratif de Suisse certifié MINERGIE-P-ECO[13], dans lequel il peut mettre en pratique tous les aspects de l’architecture écologique et durable[14] : construction passive à très faible consommation d’énergie[15], utilisation de matériaux à faible énergie grise[16], construction en bois local[17],[18], économies d’eau[19],[20].
En 2009, il est primé par le Prix Lignum Région Ouest pour la construction du Green Offices[25],[26] à Givisiez[27].
En 2015, il conçoit la Halle bleue de blueFACTORY dans la ville de Fribourg[28]. blueFACTORY est le premier bâtiment à zéro émission de carbone de Suisse[29].
En 2023, Conrad Lutz obtient le prix Monsieur Bois 2023 remis par Lignum Vaud[30].
Recherches, conférences et enseignement
Il est un praticien et un chercheur de la construction écologique[31].
Il est l'auteur d’une étude intitulée « Wie baubiologisch ist Minergie-P? » en collaboration avec Ursula Schwaller[41].
Il dirige plusieurs projets de recherche dans le canton de Fribourg, dont le projet Coccum[42], qui a pour but de développer une méthode générique de rénovation des bâtiments[43].
Autres activités
Il intègre, en 2014, le conseil stratégique de blueFACTORY[44]. Il est membre du conseil d'administration de la Banque Alternative Suisse[45].
Médias
Il intervient régulièrement en tant qu'expert dans des émissions de télévision et dans la presse de Suisse romande sur divers sujets architecturaux[46],[47], en particulier dans le domaine de l'architecture durable[48],[49],[50]. Il est considéré comme une référence romande de l'écoconstruction[5],[51],[52],[53] et du label MINERGIE[41],[54],[48].
Références
↑« Conrad Lutz, pionnier depuis trente ans », La Revue Durable, , p. 29 (lire en ligne [PDF])
↑ a et bClément Grandjean, « Conrad Lutz - Faire mieux avec moins, c'est le leitmotiv de cet amoureux du bois », Terre et Nature, , p. 14 (ISSN1422-3619, lire en ligne).
↑Stéphane Gobbo, « Des bureaux à faible impact écologique », La Liberté, , p. 29
↑Matthieu Buchs, « 100% matière grise, o% énergie grise », Energeia, , p. 7 (lire en ligne)
↑Cornelia Mühlberger de Preux, « Construction en bois - Toujours plus haut, toujours plus grand », Magazine Environnement, OFEV, , p. 21-24 (lire en ligne)
↑(de) Richard E.Schneider, « Anders bauen aber richtig », Mikado, , p. 58-61
↑Geneviève Ruiz/Largeur.com, « Le "petit coin" écolo », L'Hebdo, , p. 25
↑(de) Richard Voellmy, Olivier Zürcher, CO2-neutrale Schweiz bis 2050. Könnten wir das schaffen? Könnten wir uns das leisten?, 161 p. (ISBN978-3-7526-9808-4, lire en ligne), p. 81
↑Laurence Caille, « Pour mieux dormir et se réveiller plus vite : éloigner son réveille-matin du lit - Salon Bois - Les influences électriques et géologiques sont nombreuses à perturber notre environnement. À surveiller de près dans la chambre à coucher. », La Liberté, , p. 21 (ISSN2131-2990).
↑ a et b« Ce que pense Conrad Lutz, architecte », habitation, , p. 15 (lire en ligne)
↑Francesca Sacco, « Coccum préfabriqué, innovant, mais exigeant », Baubio, 2017 - 2ème parution, p. 26-27 (lire en ligne).
↑Markus Mooser, Lucie Mérigeaux, Denis Pflug, Bettina Horsch, Bois et réhabilitation de l'enveloppe, Lausanne, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, , 228 p. (ISBN978-2-88915-016-8, lire en ligne), p. 142.