Le Congrès international de musique sacrée fut créé à Rome, afin de promouvoir cette musique liturgique, en 1950 par le directeur de l'Institut pontifical de musique sacréeHiginio Anglés. D'où, quoiqu'il fût ouvert à tous les spécialistes, - quelles que soient leurs fonctions, religieuses ou laïques -, ce congrès était organisé, en améliorant la connaissance en faveur de la liturgie de l'Église catholique.
En admettant que ce premier congrès eût eu le vent en poupe, son lien étroit avec le Saint-Siège fut renforcé, lors du deuxième congrès tenu à Vienne en 1954. En effet, le deuxième se consacrait aux 50e anniversaires du motu proprioInter pastoralis officii sollicitudes (1903) et de l'Édition Vaticane (1904).
Il est normal, en conséquence, que le congrès fût chargé d'adapter à de nouveaux besoins de l'époque auprès de l'Église catholique. À la suite de l'expédition de l'encyclique par le pape Pie XII (, Musicæ sacræ disciplina), le troisième congrès était préparé afin d'examiner ses disciplines. L'encyclique proposait, avant le concile Vatican II, quelques recommandations de la réforme liturgique, par exemple, admission de la voix féminine et du chant en langue vulgaire en faveur des jeunes et des foyers catholiques. D'ailleurs, le pape précisait dans ce document pontifical que les disciplines principales restent universelles, quels que soient la région et le pays.
Le congrès fut tenu à Paris, du 1er au . Selon la recherche d'Alain Cartayrade, durant ce congrès, de nombreux concerts furent organisés et exécutés à Paris ainsi qu'à la chapelle royale de Versailles. Ainsi, Maurice Duruflé participa à exécuter son Requiem[1].
Présentations
Avant que toutes les présentations ne soient imprimées en 1959, la Revue musicale fit connaître en 1958 des principaux résultats obtenus[2].
1959 : Actes du troisième congrès international de musique sacrée, Paris, 1er - , Perspectives de la musique sacrée à la lumière de l'Encyclique Musicæ Sacræ disciplina, Éditions du Congrès, Paris, 738 p.
Le congrès était récemment analysé dans ce document :
Xavier Bisaro, Dialectiques du culte et de la culture : un siècle du congrès de musique sacrée à Paris (1860 - 1957), dans la Revue de musicologie, tome 100, 2014-2, p. 379 - 404[7]