Cet article traite de la rivalité qui existe entre deux clubs pionniers du Championnat d'Algérie de football que sont la Jeunesse sportive de Kabylie et l'Union sportive de la médina d'Alger, ils sont considérés comme l'un des clubs les plus célèbres d'Algérie et leurs matchs sont très médiatisés par les médias algériens, La période entre 1996 et 2010 est la plus excitante entre les deux équipes en raison du grand conflit entre les chefs des deux équipes Saïd Allik et Mohand Chérif Hannachi, On dit que la raison de l'inimitié entre les deux lorsque Said Alik amenant la star de la JS Kabylie et de l'équipe nationale à l'époque Mahieddine Meftah les deux équipes étaient à la fois champions et vice-champions dans la même saison cinq fois, dont trois fois consécutives entre 2003-2004 et 2005-2006.
Origine de la rivalité
La rivalité entre la JS Kabylie et l'USMA est relativement récente (décennie 1990) comparée à celle qu'il y a avec le MC Alger (décennie 1960). Certes l'USMA est plus ancien que la JSK, mais il a toujours existé une très forte communauté kabyle dans la ville d'Alger. On a coutume de dire que l'USMA est le club des "kabyles" d'Alger, celui-ci est supporté par les descendants de ceux qui se sont implantés durant la présence française, parmi les classes populaires. La JSK bien qu'elle soit issue de la ville de Tizi Ouzou possède également ses propres supporters au sein de cette même ville. Ils se trouvent parmi les plus anciens dont la plupart forment une élite dans la ville à tel point que l'on parle d'une certaine "bourgeoisie kabyle".
Décès d'Albert Ebossé
Le 23 août 2014, lors de la deuxième journée du championnat, la JS Kabylie s'incline 2-1 face à l'USM Alger malgré un but d'Albert Ebossé Bodjongo sur penalty à la 27e minute. Après le match, alors qu'il s'apprête à regagner les vestiaires, Albert Ebossé reçoit sur la tête un jet de pierre depuis les tribunes et décède à l'hôpital des suites d'un Traumatisme crânien[1]. Le même jour, le ministre de l'intérieur algérien Tayeb Belaïz demande une enquête. Par conséquent, la Ligue de football professionnel a ordonné la fermeture du Stade 1er Novembre 1954 jusqu'à nouvel ordre[2]. Le lendemain, la Fédération reporte les matchs prévus les 29 et 30 août 2014 pour rendre hommage au joueur Albert Ebossé décédé et protester contre la citation des agissements irresponsables de certains fanatiques et voyous qui entretiennent la violence dans les stades et qui a atteint des proportions inacceptables[3]. En outre, le club s'engage à verser une indemnité de 100 000 dollars et le salaire du joueur à la famille Ebossé[3].
Les premiers témoins citent une hémorragie soit de la carotide, soit du crâne, qui a entraîné un choc hémorragique mortel. Le pathologiste qui a pratiqué l'autopsie note une lésion cérébrale traumatique et une blessure (hémorragique) au crâne. Ces éléments permettent de conclure que la lapidation est la cause directe du décès. Mais personne ne conteste que les projectiles aient été lancés depuis les tribunes des supporters de la JSK, ce qui aggrave la responsabilité du club en aucune façon responsable de la sécurité globale du stade et des abords. Le 25 août 2014, le président de la JSK, Mohand Chérif Hannachi déclare que selon les médecins du club, Albert Ebossé est décédé d'une crise cardiaque causée par un malais et non d'un Traumatisme crânien, principalement à cause des efforts fournis lors du jeu de haut niveau. Cela suggère que la mort serait une coïncidence et des incidents et un club de responsabilité non liés[4]. Enfin, un jour après sa mort, le parquet de Tizi Ouzou affirme que l'autopsie a prouvé que le joueur a été tué par un jet de projectiles.[pas clair][5]