La conférence impériale(御前会議, Gozen kaigi?, lit. « conférence devant le visage noble ») était un conseil extraconstitutionnel réuni dans l'empire du Japon pour discuter des questions importantes de la politique étrangère. L'empereur du Japon assistait à cette conférence.
Cependant, sur les sujets essentiels, des conférences extra-constitutionnelles étaient réunies pour obtenir l'approbation impériale finale des actions à entreprendre et qui avaient déjà été décidées par le gouvernement civil, par les doyens de la politique (genrō) et/ou les autorités militaires lors des conférences de liaison (Renraku kaigi)[1]. En tant que souverain, l'empereur assistait aux discussions mais n'intervenait jamais en raison du protocole. Il était impensable que l'empereur soit en désaccord avec les décisions de la conférence impériale[2].
Les membres de la conférence impériale étaient généralement (en plus de l'empereur lui-même)[3] :
Des communiqués de presse étaient généralement émis après chaque conférence, en précisant les personnes présentes et si une décision avait fait l'unanimité.
L'empereur intervint toutefois dans le débat à deux reprises : le et lors de la dernière conférence du , durant laquelle furent acceptés les termes de la déclaration de Potsdam. Durant cette dernière session, il mit fin à un blocage des discussions en approuvant personnellement la capitulation à une condition, la préservation du kokutai (identité nationale), « avec l'entente que la dite déclaration ne remettait pas en cause le rôle de sa Majesté comme souverain[6] ».
Source de la traduction
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gozen Kaigi » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
↑.連絡会議. Ben-Ami Shillony, Politics and Culture in Wartime Japan, Oxford University Press, , p. 7.
↑Dear, The Oxford Companion to World War II, p. 416.