Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
La Compagnie auxiliaire de navigation est une ancienne compagnie maritimefrançaise. Elle s'est spécialisée dans le transport de produits pétroliers.
Histoire
La compagnie auxiliaire de navigation (CAN) est fondée en octobre 1912 à l'initiative d'Henri Desprez[1], ingénieur des ponts et chaussées, et quelques collaborateurs[2]. Desprez occupe avant 1920 les fonctions d'administrateur au sein de la compagnie africaine d'armement et du comptoir maritime[1].
En mars 1924, la CAN participe à la création de la compagnie française des pétroles, dont Desprez est l'administrateur[1]. Malgré les espoirs de ce dernier, la CAN se voit opposer un concurrent interne dans la personne de la Compagnie Navale des Pétroles.
En 1927, il est établi que la CAN « a acheté ou fait construire depuis cinq ans huit navires pétroliers neufs d'un tonnage total de 73 600 tonnes port lourd, représentant plus du tiers du tonnage total des navires pétroliers français »[1].
Lors du premier choc pétrolier (1973), Total procède au rachat des compagnie africaine d'armement (CAA), compagnie auxiliaire de navigation (CAN) et la Compagnie Navale des Pétroles (CNP).
En 1978, soit un an avant le deuxième choc pétrolier, la fusion de Total et des trois sociétés rachetées donne lieu à la création de Total Compagnie Française de Navigation (TCFN)[3].
En 1993, le groupe Total cède ses activités de transports maritimes pétroliers à la Maison Worms & Cie[4], qui les regroupe avec sa filiale Cie Nationale de Navigation. La TCFN disparaît du registre du commerce; son dernier président est Monsieur Bousolle.
Navires
Niveau de la flotte par période
1927 : 8 navires neufs en cinq ans
1939 : 10 navires
1948 : 15 navires
Pétrolier Ophélie (1922) 6477 TJB en réserve
Pétrolier Monique (1922) 7011 TJB en réserve
Pétrolier Melpomène (1923) 7011 TJB en réserve
Pétrolier Beauce (1925) 4870 TJB (appartenant au gouvernement français mais géré par cette compagnie) Charge du mazout au Texas et doit rallier Donges
Pétrolier Pallas (1925) 5260 TJB En mer entre Le Verdon et le Vénézuela
Pétrolier Rhéa (1928) 7813 TJB Charge du pétrole brut à Batoumi pour l’Etang de Berre
Pétrolier Roxane (1928) 7813 TJB Marseille en entretien courant
Pétrolier Shéhérazade (1935) 13647 TJB
Pétrolier Théodora (1941) 10500 TJB En mer entre le Mexique et le Verdon avec du brut à raffiner
Pétrolier Salomé (1941) 13000 TJB En mer entre Le Verdon et le Mexique pour charger du brut à raffiner
Pétrolier type Commission Zoé (1944) 7500 TJB En mer dans l’Océan Indien direction l’Iran pour charger du brut en compagnie de son sister-ship Irène
Pétrolier type Commission Euphrosyne (1945) 7500 TJB Décharge une cargaison de carburant aviation à Alger pour l’aviation navale et l’armée de l’air.
Pétrolier type Commission Irène (1947) 7500 TJB En mer dans l’Océan Indien direction l’Iran pour charger du brut en compagnie de son sister-ship Zoé
Pétrolier type Commission Pulchérie (1948)
1957 : 8 navires
1960 : 7 navires
Navires par ordre chronologique d'entrée en flotte
1913 Constance, cargo charbonnier[5], 3 200 tpl, torpillée en
1924 Pallas, pétrolier,8 581 tpl (ateliers et chantiers maritimes du Sud-Ouest, Bordeaux)
1928 Rhéa, pétrolier, 11 773 tpl (ateliers et chantiers maritimes du Sud-Ouest)
1929 Roxane, pétrolier, 11 819 tpl (ateliers et chantiers maritimes du Sud-Ouest), S/S Rhéa
1932 Henri Desprez[7], pétrolier, 15 187 tpl, construit à Copenhague (chantiers Burmeister & Wain's) sous le nom de Salambo, renommé à la mort d'Henri Desprez le , saisi par les Allemands, torpillé en
1935 Shéhérazade, pétrolier, 18 500 tpl
1939 Beauce, pétrolier, 6 945 tpl (ex Vitruvia 1926, ex Martad 1938, ex Peterjo 1939)
1946 Théodora, pétrolier, 15 334 tpl (lancé en 1940, saisi par la marine allemande)
1948 Salomé, pétrolier, 18 800 tpl (Ateliers et chantiers de France, ACF Dunkerque), lancé en 1940, sabordé 1940, saisi par les Allemands)
1948 Célimène, pétrolier T2, 16 959 tpl (livré au gouvernement américain en 1945, gouvernement français ex La Mède, 1947, ex Dobytown, construit en 1946 à Hoboken (NY - USA)
Jean Randier, Histoire de la marine marchande française: des premiers vapeurs à nos jours, Éditions maritimes & d'outre-mer, , 452 p. (présentation en ligne).