Elle est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [1] et rassemble alors 62 communes regroupant 53 000 habitants.
Le , la majorité du conseil communautaire a rejeté le compte administratif de l'intercommunalité, qui retrace les dépenses et recettes de l'exercice 2017 tel que présenté par le président alors en fonction, Benoît Gatinet, entraînant l'intervention de la chambre régionale des comptes et la demande de scission de certaines communes de l'intercommunalité[2],[3]. Ce vote intervenait dans le cadre d'une contestation de l'importance de la dette contractée par Roumois Seine, mais surtout héritée des anciennes communautés de communes de Bourgtheroulde-Infreville et d’Amfreville-la-Campagne[4]
Le , 14 communes quittent l'intercommunalité après cette crise[5] :
L'intercommunalité tire son nom du plateau du Roumois et de la Seine, qui structurent le territoire communautaire.
Territoire communautaire
Géographie
Située dans le nord du département de l'Eure, la communauté de communes Roumois Seine regroupe 40 communes et s'étend sur 338,7 km2[7]. Une de ces communes, Mauny, se trouve néanmoins en Seine-Maritime.
La communauté de communes est administrée par son conseil communautaire, composé, pour la mandature 2020-2026 de 68 conseillers municipaux représentant chacune des communes membres répartis de la manière suivante proportionnellement à leur population[9] :
- 5 délégués pour Grand Bourgtheroulde, Bourg Achard et le Thuit-de-l'Oison ;
- 4 délégués pour Bosroumois ;
- 3 délégués pour Saint-Ouen-de-Thouberville ;
- 2 délégués pour Saint-Ouen-du-Tilleul, Les Monts du Roumois, Saint-Pierre-des-Fleurs, Flancourt-Crescy-en-Roumois, Hauville, Bourneville Sainte Croix, Amfreville-Saint-Armand, Bouquetot, Saint-Pierre-du-Bosguérard, Caumont et Thénouville ;
- 1 délégué ou son suppléant pour les autres communes.
Celui-ci ayant démissionné[10], le conseil communautaire du a élu son successeur, Sylvain Bonenfant, maire de Caumont, ainsi que ses 12 vice-présidents, qui sont[11],[12],[13] :
Michaël Ono-dit-Biot, maire-adjoint de Bosroumois, chargé de la population, de la concertation, de l'action sportive et des associations ;
Gwendoline Presles, maire de Bourneville-Sainte-Croix, chargé de l’attractivité et cohésion du territoire.
Christine Houel, maire-adjointe de Flancourt-Crescy-en-Roumois, chargée des finances, du budget, des achats et du patrimoine ;
Brigitte Barbette, maire-adjointe de Thénouville, chargée de l’autonomie et de la solidarité ;
Yannick Boudet, maire-adjoint de Grand Bourgtheroulde, chargé de la transition numérique et mutualisation des compétences ;
Franck Bertin, maire de Bosgouet, chargé de la stratégie touristique et de la dynamique associative, face à Josette Simon, qui occupait cette place.
Franck Bucher, maire de Saint-Philibert-sur-Boissey, chargé des bâtiments et travaux ;
Aline Donnet-Mousseux, maire d'Étreville, chargée de la mobilité ;
Arnaud Maupoint, maire d’Aizier, chargé de l’urbanisme, du PLUi et de l'aménagement ;
Philippe Vanheule, maire de Bosroumois, chargé de la voirie ;
Damien Thiébault, conseiller municipal d'opposition de Saint Ouen de Thouberville, chargé de la gestion aquatique et du ruissellement.
Bertrand Pécot, maire de Flancourt-Crescy-en-Roumois, chargé de l’assainissement et de la gestion des déchets.
L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit de[20] :
Développement économique et touristique : zones d'activité, politique locale du commerce et soutien aux activités commerciales d’intérêt communautaire, promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme ;
Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations : aménagement de bassin ou d’une fraction de bassin hydraulique, etEntretien et aménagement de cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau, y compris ses accès, défense contre les inondations et contre la mer, Protection et restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines ;
Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés
Assainissement des eaux usées ;
Protection et mise en valeur de l’environnement et soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie ;
Politique du logement et du cadre de vie (logement social, logement des personnes défavorisées, actions d’intérêt communautaire permettant un développement harmonieux et équilibré en matière de logements) ;
Voirie, entretien des chemins et sentiers de randonnées reconnus d’intérêt communautaire ;
Équipement culturels et sportifs d’intérêt communautaire ;
Action sociale d’intérêt communautaire ;
Aménagement numérique du territoire
Déploiement du Très Haut Débit
Mobilité : transports scolaires à destination des collèges du territoire, action en faveur de l’intermodalité entre les différents modes de transport, en particulier autour de la gare de Thuit-Hébert, actions en faveur du covoiturage;
Valorisation du patrimoine et du tourisme sur le territoire : Equipements patrimoniaux et touristiques reconnus d'intérêt communautaire ;
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique[1] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Elle ne reverse pas de dotation de solidarité communautaire[22] (DSC) à ses communes membres[1].
Projets et réalisations
Conformément aux dispositions légales, une communauté de communes a pour objet d'associer des « communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace[23] ».
Réalisations
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Projets
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Déplacements doux
L'intercommunalité a adopté en septembre 2020 un schéma directeur des modes actifs destiné à favoriser le développement des transports doux pour la mandature 2020-2026 : la marche, le vélo et d’autres modes non motorisés. Ce schéma prévoit une réalisation structurante constituée par l'axe reliant Bourg-Achard au Thuit-de-l'Oison par Grand-Bourgtheroulde. Quatre itinéraires s'y raccorderont, reliant Bourg-Achard à Maison-Brûlée, Grand-Bourgtheroulde à Saint-Ouen-du-Tilleul, Grand-Bourgtheroulde à Boissey, et Bourneville-Sainte-Croix à Bourg-Achard. Ce réseau sera connecté au projet régional La Seine en vélo passant par Aizier, Le Vieux-Port, Trouville-la-Haule et Sainte-Opportune-la-Mare, avec une petite portion à Caumont sur l'axe La Bouille - Berville-sur-Seine (Seine-Maritime)[24].
↑Thomas Gourlin, « Le conseil de Roumois Seine désavoue son président, Benoît Gatinet, avant même le vote du budget : Le 12 avril 2018, le conseil de Roumois Seine n'a pas voté le budget 2018. Le président a été désavoué dès le vote du compte administratif 2017. », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le )« L’ordre du jour de la soirée comprenait, notamment, le budget 2018 revu par le président après une réunion houleuse, le 4 avril 2018, qui n’avait pas permis de trouver un consensus sur la démarche à suivre pour résoudre le problème de dette auquel cet EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) fait face ».
↑Thomas Gourlin, « Roumois Seine : la crise se calme dans une coexistence pacifique : Le 5 juillet 2018, la communauté de communes de Roumois Seine tenait une réunion à Bourg-Achard, dans l'Eure. L’ambiance s’est nettement calmée mais les tensions restent visibles », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le )« Cette réunion intervenait après une période compliquée qui avait vu, le 12 avril 2018, une majorité de membres du conseil communautaire rejeter le compte administratif 2017, poussant, de fait, la Chambre régionale des comptes à s’intéresser à la situation de Roumois Seine ».
↑Thomas Gourlin, « Comprendre la situation de la communauté de communes de Roumois Seine en cinq chiffres : Après une crise financière et politique, la communauté de communes de Roumois Seine, dans l'Eure, tente d’avancer. Voici un résumé de sa situation compliquée en cinq chiffres », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thomas Gourlin, « 14 communes des cantons d'Amfreville, de Routot, de Bourg-Achard et du Neubourg quittent officiellement Roumois Seine : 14 communes quittent officiellement Roumois Seine après une crise politique. Lundi 19 novembre 2018, à la préfecture de l'Eure, une commission départementale a validé leur départ », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le )« Cette communauté de communes de l’Eure va perdre l’équivalent de 11 250 habitants suite à une crise financière et politique sans précédent ».
↑« Huit communes arrivent dans la communauté de communes Pont-Audemer/Val-de-Risle : Réunie lundi, la Commission départementale de coopération intercommunale a émis un vote favorable à l’arrivée de huit communes en 2019 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bMathilde Carnet, « Roumois Seine et Grand Bourgtheroulde : le préfet accepte la double démission de Vincent Martin », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne).
↑Mathilde Carnet, « Roumois Seine : deux élus en lice pour reprendre la présidence : L'élection du nouveau président de Roumois Seine aura lieu le lundi 27 novembre 2023 à 18 h. Pour l'instant, deux élus ont officialisé leurs candidatures », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bMathilde Carnet, « Roumois Seine : Sylvain Bonenfant élu président, de justesse : Sylvain Bonenfant, soutenu par le président démissionnaire Vincent Martin, a été élu président de Roumois Seine ce lundi 27 novembre 2023, à une voix près contre Gilbert Doubet », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Élu président de Roumois Seine, Sylvain Bonenfant tend la main à ses opposants : Élu in extremis président de Roumois Seine face à Gilbert Doubet, Sylvain Bonenfant a deux ans pour retrouver la confiance d'élus déçus par l'ancienne présidence », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le ).
↑Benoit Galley, « Benoît Gatinet est candidat à la présidence de la future communauté de communes Roumois Seine : Le vice-président du conseil départemental et président de la communauté de communes de Quillebeuf, Benoît Gatinet, a annoncé sa candidature à la présidence de la future interco’ », L'Éveil de Pont-Audemer, (lire en ligne, consulté le )« Par le biais d’un communiqué, Benoît Gatinet, actuel président de la CDC de Quillebeuf, vice-président du conseil départemental, a annoncé sa candidature à la présidence de la future communauté de communes. Il pourrait être opposé à l’actuel maire de Grand-Bourgtheroulde, Bruno Questel ».
↑« Benoît Gatinet a été élu président de la nouvelle intercommunalité Roumois-Seine : Bourg-Achard. Le maire (UDI) d’Aizier et vice-président du Département est le premier président de la nouvelle intercommunalité Roumois-Seine. Il a rassemblé 48 voix contre 44 à Gwendoline Presles, à l’issue du second tour, mercredi soir », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )« Parmi les candidatures déclarées de Bertrand Pécot, maire (SE) de Flancourt-Crécy-en-Roumois, Gwendoline Presles, maire déléguée (SE) de Bourneville-Sainte-Croix et Benoît Gatinet (UDI) venaient s’ajouter celle d’Alain Tessier, le maire (PS) de Quillebeuf-sur-Seine. S’ensuivait lors des présentations, un véritable tir groupé contre le favori Benoît Gatinet, critiqué pour ses multiples mandats et son omnipotence politique »
↑Adrien Filoche, « Vincent Martin. La présidence de Roumois Seine déjà dans un coin de la tête du maire de Bourgtheroulde ? : Lors d'une réunion publique tenue le 6 mars, le maire (SE) de Grand-Bourgtheroulde (Eure) a répondu à une question posée sur son éventuelle candidature à la présidence de la CDC », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le ).
↑Solène Agnès, « Roumois Seine : le maire de Grand-Bourgtheroulde Vincent Martin élu président de la communauté de communes : Vincent Martin, maire de Grand-Bourgtheroulde (Eure), a été élu mercredi 15 juillet 2020 à la tête de la communauté de communes Roumois Seine. Il s'entoure de neuf vice-présidents », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le )« Vincent Martin devient président avec 36 voix sur 67 votants. Christine Van Duffel, première adjointe au maire du Thuit-de-l’Oison, a été la seule candidate face au maire de Grand-Bourgtheroulde. Elle a obtenu 30 voix. Un seul vote était blanc ».
↑Mathilde Carnet, « Grand Bourgtheroulde : Vincent Martin explique sa démission de la présidence de Roumois Seine : Un mois après sa démission de Roumois Seine, Vincent Martin explique ce choix, alors que des rumeurs courent sur son possible départ de la mairie de Grand Bourgtheroulde (Eure) », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le ).
↑Mathilde Carnet, « Élection à Roumois Seine : battu d'une voix, Gilbert Doubet ne fera finalement pas de recours : Battu d'une seule voix lors de l'élection du président de Roumois Seine, le 27 novembre 2023, Gilbert Doubet ne fera finalement pas de recours devant le tribunal administratif », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le ).
↑Mathilde Carnet, « Roumois Seine : Face à la contestation, la taxe des ordures ménagères « incitative » sera repoussée : Le prochain conseil communautaire de Roumois Seine délibérera pour repousser la taxe d'enlèvement des ordures ménagères "incitative" au 1er janvier 2025, un an plus tard que prévu », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thomas Guilbert, « La Communauté de communes Roumois Seine se donne six ans pour favoriser les transports doux : La Communauté de communes Roumois Seine occupera les six ans de mandat à la stratégie de développement des transports doux dans l'ensemble de son territoire », Le Courrier de l'Eure, (lire en ligne, consulté le ).