Cette proposition de fusion était notamment motivée par le fait que ces deux intercommunalités faisaient partie de la même aire urbaine de Saint-Quentin, le même bassin d'emploi, et dont les communes avaient de nombreux liens et partageaient la même ville-centre, Saint-Quentin[1].
Par un arrêté préfectoral du et après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés, la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois est ainsi créée au par la fusion de ces deux intercommunalités[2],[3],[4].
Territoire communautaire
Géographie
Représentations cartographiques de la commune
Carte dynamique de la communauté
1 : carte dynamique ; 2 : carte des communes
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Composition
La communauté d'agglomération est composée des 39 communes suivantes :
Évolution démographique du territoire communautaire tel qu'existant au
1968
1975
1982
1990
1999
2009
2014
2020
86 480
91 400
89 121
87 569
85 389
82 833
82 956
79 669
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes. Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au . (Source : INSEE RGP 2020[5])
Organisation
Siège
Le siège de l'Agglomération du Saint-Quentinois est situé à Saint-Quentin, 58 boulevard Victor Hugo[3],[6].
La communauté de communes est administrée par un conseil communautaire composé en 2020 de 76 membres représentant chacune des communes membres, et élus pour la durée du mandat municipal. Ils sont répartis en 2020 comme suit, sensiblement en fonction de la population de chaque commune[7] :
- 36 élus pour Saint-Quentin ;
- 3 élus pour Gauchy ;
- 1 élu (+ 1 suppléant) par commune pour les 37 autres.
Christian Moiret, maire de Mesnil-Saint-Laurent, chargé des relations avec les entreprises
Colette Blériot, conseillère départementale et conseillère municipale de Saint-Quentin, chargée de l’Artisanat et des TPE.
Jean-Michel Bertonnet, premier maire-adjoint de Gauchy, chargé du patrimoine communautaire, et de la politique de l'emploi.
Sylvain Van Heeswyck, maire d'Aubigny-aux-Kaisnes, chargé de la cohésion communautaire.
Freddy Grzeziczak, conseiller départemental et maire-adjoint de Saint-Quentin, chargé de la politique de l'habitat.
Dominique Fernande, conseiller municipal de Saint-Quentin, chargé des Mobilités.
Stéphane Linier, maire de Montescourt-Lizerolles, chargé des projets du domaine fluvial : perspectives du CSNE, port de plaisance et tourisme fluvestre.
Philippe Vignon, conseiller municipal de Saint-Quentin, chargé de la politique de la ville, de la prévention de la récidive.
Luc Collier, maire-adjoint de Gauchy, chargé de l'organisation de l'espace communautaire.
Ils forment ensemble l'exécutif de l'intercommunalité pour le mandat 2020-2026.
L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont transférées par les communes membres dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit de[2] :
Au titre des compétences obligatoires
Le développement économique
L'aménagement de l’espace communautaire
L'équilibre social de l’habitat
La politique de la ville
L'accueil des gens du voyage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés
Au titre des compétences optionnelles :
L'assainissement
L'eau
La protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie
Au titre des compétences facultatives :
Les équipements funéraires
Les équipements de loisirs
Les réseaux de télécommunications
L'environnement
La voirie d’intérêt communautaire
L'élaboration des plans de mise en accessibilité de la voirie aux personnes handicapées et des aménagements des espaces publics – PAVE
Les réseaux et services locaux de communications électroniques
Effectifs
Pour mettre en œuvre ses compétences, la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois emploie plus de 600 agents[Quand ?] qui travaillent au service du territoire et de plus de 85 000 habitants.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit, comme toutes les communautés d'agglomération, la fiscalité professionnelle unique[3] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources.
Elle ne reverse pas de dotation de solidarité communautaire[13] (DSC) à ses communes membres[3].
Projets et réalisations
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En 2017, la communauté d'agglomération crée un "fond de concours", destiné à soutenir les communes rurales de moins de 10 000 habitants. En 5 ans, celui-ci a permis la réalisation de 42 projets sur 27 communes, pour 345 692€ de subventions au total. Ces projets s'inscrivent dans des domaines variés: on y trouve aussi bien l'installation d'une aire de jeu à Remaucourt, que l'aménagement d'un terrain de boules à Annois, ou encore que de la réfection de l'éclairage public de la rue des Brûles à Tugny-et-Pont[14].
L'agglomération du Saint-Quentinois travaille également à la reconversion d'une ancienne friche industrielle en Éco-Quartier, qui portera le nom du maréchal Juin. Les premiers travaux d'aménagement ont commencé en 2021, après quatre ans de nettoyage de la friche (désamiantage, dépollution...). Le budget prévisionel est de 16 millions d'euros[15].
Un autre grand projet est celui de l'aménagement du parvis de la Basilique. Ce dernier nécessite des fouilles archéologique, entreprises en 2022. Depuis 2023, les travaux d'aménagement à proprement parler ont commencé: ils incluent la création, sur 15 400m², d'un parking, d'espaces verts, et d'espaces piétons[16].
↑ a et b« Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne, vol. 2, , p. 2731-2735 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑« Territoire : fusion des interco: la ruralité dit oui à l’union, mais… : La fusion de l’Agglomération et l’intercommunalité de Saint-Simon annonce un travail sur plusieurs années. Avec encore des interrogations des villages », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le )« Après une tentative d’union avortée avec l’intercommunalité du Val d’Oise, la C32S s’est donc tournée logiquement vers le Saint-Quentinois. D’autant que les relations existent déjà, de fait. « On va faire nos courses [dans la cité des Pastels], nos enfants vont à l’école là-bas », convient ainsi Alain Rachesbœuf, le maire de Dury ».
↑« La communauté d’agglomération saint-quantinoise déménage : La communauté d’agglomération va quitter la place La Fayette de Saint-Quentin pour le boulevard Victor-Hugo », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Le coût de cet achat pour la collectivité est de 5,4 millions d’euros. « Le prix inclut les travaux », précise Xavier Bertrand, le président de l’Agglomération ».
↑« Arrêté DCL/BLI/2019/54 en date du 21 octobre 2019, fixant la composition du conseil communautaire de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne, vol. 5 du mois d'octobre 2019, no 73, , p. 2266-2268 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑ a et b« Frédérique Macarez succède à Xavier Bertrand à la tête de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le )« Ce vendredi 10 juillet, dans la matinée, la maire de Saint-Quentin a pris la succession du président de la Région à la tête du conseil communautaire de l'agglomération de Saint-Quentin, réuni à Rouvroy. ».
↑Julien Gris, « De nouveaux visages et un accent écolo au conseil communautaire de l'Agglomération de Saint-Quentin », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le )« Frédérique Macarez a pris vendredi 10 juillet la tête du conseil communautaire saint-quentinois dont un tiers des vice-présidents sont novices à ce poste. L'environnement sera au cœur des priorités. ».
↑Julien Gris, « Bertrand renonce à la tête de l’Agglo de Saint-Quentin : Lors de la dernière séance du conseil communautaire lundi 2 mars, Xavier Bertrand a annoncé qu’il ne serait plus « candidat à la présidence de la communauté d’agglomération ». », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le )« Si la majorité actuelle est confortée par les élections municipales, Xavier Bertrand, le numéro 2 sur la liste du maire sortant Frédérique Macarez, entend lui céder sa place à la tête de l’Agglo tout en prenant un poste de vice-président. Sans penser à la présidentielle de 2022 (...) Élu à la tête de la Région en décembre 2015, il avait dû céder son fauteuil de maire dans la foulée en application de la loi interdisant de cumuler 2 mandats exécutifs locaux. Il avait jusqu’ici conservé la tête de l’Agglo du Saint-Quentinois et considère désormais qu’il est temps de passer la main ».
↑« Saint-Quentin : Xavier Bertrand sans parti, mais pas sans projet », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Au lendemain de la victoire de Laurent Wauquiez à la tête des Républicains, le 11 décembre, Xavier Bertrand a annoncé son départ du parti. L’ex-maire de Saint-Quentin avait tout gagné jusqu’à présent avec cette étiquette. Il y était attaché depuis ses débuts en politique : conseiller général, élu municipal, député, mais aussi secrétaire d’État et ministre. Il avait même exercé la fonction de secrétaire général de l’UMP (ex Républicains) entre décembre 2008 et novembre 2010 ».