Commander in ChiefCommander in Chief
La Maison-Blanche, lieu principale de la série.
Production
Diffusion
Commander in Chief est une série télévisée américaine en 18 épisodes de 42 minutes, créée par Rod Lurie et diffusée entre le et le sur le réseau ABC[1]. En France, les douze premiers épisodes ont été diffusés entre le et le dans La Trilogie du Samedi sur M6[2] et les six épisodes restants entre le et le sur Téva[3], puis la série a été rediffusée à partir du de nouveau sur M6[4]. Énorme succès à ses débuts avec plus de 16 millions de spectateurs devant chaque épisode, battant le record d'audience pour un programme diffusé par ABC[5],[6],[7]. Adaptée d'un scénario inédit pour la télévision, Commander in Chief avait tout le potentiel pour durer en y montrant l'ascension au pouvoir de la 1ère femme présidente des États-Unis et l'impact que cela impose. Mais au fil des diffusions et d'une production chaotique[8],[9], la série est un échec critique et commercial n'étant pas à la hauteur des attentes du public, voit son audience fortement chuter en fin de saison au point qu'elle soit annulée par la chaîne[10]. Cependant, la performance de son actrice principale Geena Davis fut largement saluée par la critique. La série, qui a marqué son empreinte pour l'égalité des femmes connait un certain regain d'intérêt du genre depuis l'arrivée de Kamala Harris comme première femme vice-présidente des États-Unis[11]. En 2005, Commander in Chief a été élue « meilleur série dramatique de la saison » par le célèbre magazine Post-Gazette[12], classée 10e du "Top 10 des meilleures séries politiques" par Première en 2016[13], et arrivant 10e au classement des "16 séries pour explorer la politique américaine" par le site Critictoo en 2017[14] . Nommée 3 fois aux Golden Globes Awards[15] dont celui de la meilleure série dramatique et du meilleur acteur dans un second rôle pour Donald Sutherland, la série remporte lors de la 63e cérémonie des Golden Globes en 2006 le Golden Globe de la meilleure actrice dans une série dramatique pour Geena Davis pour son interprétation de Mackenzie Allen[16]. La série fut également nommée aux Satellite Awards, aux Primetime Emmy Awards[17] et a reçu une nomination aux People's Choice Awards par le public en 2006. SynopsisÀ la mort du président des États-Unis, Theodore Bridges, à la suite d'un accident vasculaire cérébral, Mackenzie Allen, sa vice-présidente, devient la première femme à accéder à ce poste. Indépendante de tout parti politique, Mackenzie Allen n'avait pas pour but de devenir présidente des États-Unis d'Amérique en acceptant le poste de vice-présidente. Sur son lit de mort, Teddy Bridges lui a même demandé de démissionner afin que Nathan Templeton, le président de la Chambre des Représentants, prenne sa place. Après avoir hésité, elle refuse, considérant qu'il n'avait aucun droit de lui demander une telle chose. Résumé détailléMackenzie Allen a un emploi du temps déjà bien chargé, mariée et mère de trois enfants, elle est présidente de l’université de Richmond avant d’être sollicitée par Teddy Bridges pour le soutenir dans sa candidature à l’investiture suprême et d'être sa colistière. Une fois l’élection remportée par Bridges, elle devient vice-présidente des États-Unis, mais son étiquette d’indépendante, si utile durant la campagne électorale, s’avère être soudain très difficile à porter au sein d’un gouvernement républicain. Lors d'une mission diplomatique à Paris, en France, la vice-présidente Mackenzie Allen est informée que le président Teddy Bridges a subi un accident vasculaire cérébral, peut-être fatal. Son état étant grave, il faut penser à assurer l'intérim de la présidence. Au vu de leurs divergences politiques, le chef de cabinet de la Maison-Blanche, Jim Gardner demande donc à Allen de démissionner afin que Nathan Templeton, le président du Congrès, prenne place dans le Bureau ovale. Mais la vice-présidente est partagée. Mackenzie est convoquée par le président Bridges mourant à l’hôpital, ce dernier lui demande de démissionner en affirmant qu'ils n’ont pas les mêmes vues de l'Amérique. Alors qu'elle rédige son discours de démission, le décès du président propulse Mackenzie Allen à la place de « première femme présidente des États-Unis d’Amérique ». Mais « Mac » doit prendre la décision de sa vie : respecter les dernières volontés du président ou devenir la première femme présidente du pays ? Après avoir hésité, elle ne cède pas aux pressions diverses et se sent prête à diriger le pays contre l'avis du parti républicain qui veut la voir renoncer au poste le plus puissant du monde et ainsi invoquer le 25e amendement, et décide d’emménager avec toute sa famille à la Maison-Blanche. Par la suite, la présidente devra se confronter aux conflits professionnels, à échelle internationale ou nationale ; elle doit régulièrement affronter les manipulations politiques de son adversaire, Nathan Templeton, qui va utiliser toutes les ficelles et tous les coups bas pour la déstabiliser. Mackenzie doit aussi faire face à des problèmes plus personnels, avec son mari Rod et ses trois enfants, Horace, Rebecca et Amy. Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb. DistributionActeurs principaux
Acteurs récurrents
Acteurs invités
Version française :
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[19], Doublage Séries Database[20], AlloDoublage [21] ProductionDéveloppementSelon le créateur de la série, Rod Lurie, le chemin de Commander in Chief a commencé quand sa fille lui a posé la question : « Pourquoi n'y a-t-il pas de femme candidate ? ». Cette question a conduit Lurie à écrire le film nommé aux Oscars Manipulations (The Contender) mettant en vedette Gary Oldman, Joan Allen, et Jeff Bridges. Il a alors imaginé comment cela se passerait si une femme candidate atteignait les plus hautes fonctions à la Maison-Blanche. C'est ainsi que lui est venue l'idée d'écrire une histoire sur la première femme présidente des États-Unis. Rod Lurie explique dans une interview ;
. Lurie rédige le scénario et propose l'idée à Touchstone Television, qui a compris le potentiel commercial de la série. Le scénario est alors acheté par Touchstone Television qui donne le feu vert pour que la série soit développée[23]. Le projet a été présenté à ABC en , qui a commandé l'épisode pilote[24]. En , le réseau ABC annonce officiellement après le visionnage du pilote, la commande d'une saison complète. La série se voit attribuer cinq jours plus tard la case horaire du mardi à 21 h pour la rentrée 2005[25]. Le , la chaîne ABC annonce que la série est annulée, et ne sera pas renouvelée pour une deuxième saison à la suite des mauvaises audiences[26],[27] DistributionLes rôles principaux ont été attribués dans cet ordre : Geena Davis, Donald Sutherland, Ever Carradine[28], Caitlin Wachs[29], Harry Lennix[30], Kyle Secor[30], Matt Lanter[31]. Le , l'actrice Natasha Henstridge est annoncée pour intégrait le casting dans le rôle de la directrice de cabinet de Nathan Templeton[32],[33]. Le , il est confirmé que Mark-Paul Gosselaar rejoint la distribution pour le rôle de Richard MacDonald, directeur de la communication et de la stratégie[34],[35]. Le , Polly Bergen (qui jouera dans la série Desperate Housewives) intègre le casting pour interpréter Kate Allen, la mère de la présidente à partir de l'épisode 9 : Cas de conscience[36],[37]. Polly Bergen avait d'ailleurs elle-même joué le rôle de la première femme présidente des États-Unis dans le film Kisses for My President (Baisers pour mon président) de Curtis Bernhardt en 1964. Comme dans Commander in Chief, le mari de la présidente avait du mal à remplir la tâche de Premier Gentleman. Parmi les acteurs récurrents ou invités : Peter Coyote[38], Bruce Boxleitner, Nestor Carbonell, Samantha Eggar, Dale Dye, Julie Ann Emery, Mary Page Keller et Hayden Panettiere ainsi que Matt Barr connu pour avoir joué dans les séries comme Medium, Bones, ou encore dans Les Frères Scott. Orson Bean (jouant également dans Desperate Housewives) fait une apparition dans un des épisodes en tant que nouveau compagnon de Kate Allen (Polly Bergen). Sarah Clarke qui jouera par la suite dans la saga Twilight en incarnant Renée Dwyer, la mère de Bella, a obtenu le rôle secondaire de Christine Chambers dans l'épisode final : Le Dernier Combat. Lieux de tournageBien que l'action de la série se déroule principalement à Washington., la série est tournée à Los Angeles en Californie aux États-Unis mais aussi à d'autres endroits[39] :
GénériqueMackenzie's Theme est le principal thème musical qui compose le générique de Commander in Chief[note 2]. Le générique de la série dispose de deux versions différente[40],[41]. La première a été utilisée pour les sept premiers épisodes, jusqu'à ce que Steven Bochco remplace Rod Lurie en tant que producteur exécutif en chef et showerunner[42]. Disposant d'un nouveau désigne, la deuxième version apparait à partir de l'épisode huit jusqu'à la season finale. Bande originaleMusiques originales de la sérieCommander in Chief
Original Television Soundtrack Season 1
Les thèmes musicaux de Commander in Chief ont été composées et orchestré par le compositeur américain Larry Groupé (en)[43]. Lauréat de 3 Emmy Awards, il avait déjà collaboré avec le créateur de la série Rod Lurie sur les films Situation critique et Manipulations. ABC Studio a annoncé le [note 3] la sortie de l'album de la bande original intitulé Commander in Chief Original Television Soundtrack[44] composés des 20 titres de l’unique saison de la série[45]. Actuellement, quarte pistes sont disponibles sur la plate-forme musicale SoundCloud[46]. Original Television Soundtrack
Épisodes
Une deuxième saison a été un temps envisagée, mais elle ne verra finalement jamais le jour. Univers de la sériePersonnages principaux
Mackenzie Allen est la vice-présidente puis la présidente des États-Unis. Épouse et mère de famille comblée sans étiquette politique. Ex-procureure ayant passé quatre ans au Congrès en tant que représentante du Connecticut, présidente de l’université de Richmond, avant d’être sollicitée par Teddy Bridges pour le soutenir dans sa candidature à l’élection présidentielle en lui proposant le poste de vice-présidente. Une fois l'élection remportée par Bridges, elle devient alors vice-présidente du pays. Mais Mackenzie devient populaire, ce qui dérange le président. Tout bascule quand Mac apprend lors d'une mission diplomatique en France que le président Bridges est victime d'un accident vasculaire cérébral, et ne peut plus assumer ses fonctions. Choquée par la nouvelle, on lui conseille même de démissionner pour laisser la place à Nathan Templeton, président de la Chambre des représentants. Même si elle n'a jamais été en position de devenir un jour présidente, Mackenzie est partagée. Le président lui-même demande sa démission, ainsi que son propre Parti qui ne souhaite pas la voir dans le Bureau ovale. Tout s’accélère lorsque le décès de Bridges propulse Mackenzie Allen présidente des États-Unis. Soutenue par son mari Rod, elle décide contre l'avis de son entourage de ne pas céder aux pressions et invoque le 25e amendement comme la loi l'y autorise. Elle devient ainsi la première femme présidente de États-Unis. Mariée à Rod Calloway, son chef de cabinet, elle a trois enfants, 2 jumeaux de 16 ans, Horace et Rebecca et une fille de 6 ans, Amy. Mackenzie est régulièrement en conflit avec sa fille Rebecca, qui ne partage pas les mêmes opinions politiques que sa mère. Au cours de son nouveau mandat, elle conservera une partie de l’administration du président décédé, et nommera Jim Gardner comme son nouveau Chef de cabinet, puis un an plus tard lui propose la vice-présidence. Elle devra régulièrement affronter son ennemi juré, Nathan Templeton qui va tout tenter pour renverser son Parti, et mettra souvent la présidente devant le fait accompli. Elle exige que ses enfants soient protégés, et tenus totalement à l'écart du monde politique, ce qui s’avère par la suite impossible. Elle devra prouver qu'elle est faite pour ce job, et surmonter les nombreux défis qui l'attende.
Nathan Templeton et le président de la Chambre des représentants, et représentant de la Floride. Ami et collaborateur du Président Teddy Bridges, il est le successeur que Bridges a réclamé sur son lit d’hôpital. Mais c’était sans compter sur la détermination de Mackenzie Allen à défendre sa place et à assumer le rôle de première présidente. Templeton, qui a passé sa vie dans la politique, a toujours eu comme but de devenir un jour président, ne s'imagine pas qu'une simple femme à l'étiquette indépendante puisse lui prendre sa place. C'est alors que commence une "guerre" entre lui et la présidente. Homme de stratégie, et manipulateur, il n’hésitera pas à utiliser les moindres faux-pas de Mackenzie pour s'en servir contre elle, et utilise tous les moyens pour la déstabiliser. Avec l'aide de son chef de cabinet, Jayne Murray, il retournera contre elle certains membres de son gouvernement. Au cours de la série, Templeton devient plus reconnaissant envers Mac, il se rendra compte au fur et à mesure qu'il l'a sous-estimée, et que Mackenzie et bien plus difficile à battre qu'il ne le pensait. De plus, il la considère comme une grande adversaire qu'il cite comme « une sacrée emmerdeuse » et décidera même de se présenter contre elle comme candidat républicain lors des prochaines élections présidentielles. Nathan est marié à Sara Templeton, qui la soutient dans tout ce qu'il entreprend.
Gardner, afro-américain, ancien chef de cabinet du président Bridges, continue d’exercer son poste avec la confiance de la Présidente. L’ambiance est tendue entre Jim et le Premier Gentleman qui considère que cette fonction de chef de cabinet devait lui revenir. Proche du président Bridges, il aura beaucoup de mal à se remettre de son décès. Il conseille à Mackenzie Allen de démissionner et préfère voir Nathan Templton devenir son successeur. Dans le premier épisode, Jim n’apprécie pas la présidente et la façon dont elle gère cette crise. Mais il sera surpris quand cette dernière lui proposera de rester au sein de la Maison-Blanche, et de devenir son nouveau chef de cabinet à la place de son mari. Au fil de la série, les deux personnages apprendront à s'apprécier et à se faire confiance. Ensemble, ils réussiront à résoudre bon nombre de crises et surtout à éviter les pièges tendus par Templeton. À la fin de la première saison, Mackenzie lui proposera de devenir son vice-président après la démission du Général Warren Keaton, ce qu'il acceptera après réflexions. Jim Gardner a une liaison assez compliquée avec Jayne Murray, chef de cabinet de Templeton. Ils décideront d'y mettre un terme après plus d'un an de fréquentation.
Mari et chef de cabinet de Mackenzie Allen, il est le père de Horace, Rebecca et Amy. Il soutient Mackenzie d'une main de fer, et l’encourage à devenir présidente. Quand Mac accepte d'assurer le poste, elle prendra Gardner comme son nouveau chef de cabinet, ce que Rod aura du mal à accepter. Une rivalité s’installe entre les deux hommes, mais ils arriveront à oublier leurs différends. Rod Galloway a aussi du mal à assumer le fait d’être le tout premier "Premier Gentleman des États-Unis" et sera la cible de moqueries des médias. Il emménage dans l'aile Est de la Maison-Blanche dans un bureau très féminin qu'il redécore à son goût. Très occupé pas sa nouvelle fonction, il ne veut pas être seulement le mari de la présidente, il veut faire partie de son administration ce qui provoque des tensions dans leur couple. Il est régulièrement remis à sa place pas Jim Gardner. Après avoir été pendant un temps intégré à l'équipe présidentielle en tant que responsable du planning, il reprendra son rôle de Premier Gentleman afin que Mackenzie ne soit pas accusée d'être inféodée à son mari.
Kelly, jeune femme talentueuse, est directrice de la communication et rédactrice des discours pour la vice-présidente Allen. Lorsque cette dernière devient la présidente des États-Unis, Kelly est promue au rang de porte-parole de la Maison-Blanche après la démission de Richardson. Malgré son manque d'expérience dans ce domaine elle prendra confiance en elle, et se révèlera particulièrement apte dans ce rôle. Kelly, célibataire sans attache connue, a cependant eu une liaison avec Jeremy Dobris, qu'elle connait depuis 8 ans. Elle est notamment proche de son ami et collègue Vince Taylor. Elle aide aussi régulièrement Horace pour ses devoirs.
Dickie est un jeune conseiller en campagnes et stratégie politique dans l'administration de Mac engagé par Rod Calloway, ce qui agace Jim Gardner qui n'en avait pas été averti. Richard irrite souvent les cadres supérieurs en se concentrant uniquement sur les résultats politiques de situations personnelles, mais il déclare toujours le faire dans le but d'une réélection de la présidente. Il reçoit plusieurs avertissements de la part de la présidente, qui finit par le renvoyer. Dickie va alors retourner sa veste et décide de rejoindre le camp adversaire de Nathan Templeton.
Les enfants de Mackenzie Allen et de Rod Calloway. Horace, 16 ans est l’aîné, ayant quatre minutes de plus que sa jumelle, Rebecca, et la cadette, Amy, a 6 ans. Rebecca est la rebelle de la famille, souvent en conflit avec sa mère et son frère Horace. Elle est aussi en désaccord sur le choix de sa mère d'assumer la présidence et a des opinions politiques plus conservatrices. Horace lui est plus favorable. Il flashe sur Stacy, la meilleure amie de sa sœur Rebecca.
La mère de Mackenzie. Après que sa fille lui a demandé de rester vivre avec qu'eux, elle accepte d’emménager à la Résidence Présidentielle. Elle devient l’hôtesse de la Maison-Blanche, et s'occupe d'Horace, Rebecca et Amy durant l'absence de leurs parents très occupés par leurs fonctions. Kate est une grand-mère attentive qui adore ses petites-enfants et veut être auprès d'eux à chaque instant. Lorsqu'elle se retrouve seule ou qu'elle a un peu de temps, Kate se met à cuisiner, lit des magazines, ou regarde les informations télévisées. Depuis 1 an elle est en couple avec Bill Harrison. Ce dernier, dont la femme est dans le coma depuis 8 ans a trouvé du réconfort auprès de Kate. Elle révélera cette relation à sa fille Mac dans l’épisode 14.
Jayne Murray est la cheffe de cabinet et bras droit de Nathan Templeton. Elle sort avec Jim Gardner, mais celui-ci décide de rompre afin de ne pas se trouver en position de conflits d'intérêts. Ils resteront toutefois proches. Renvoyée temporairement par Templeton après qu'elle a révélé des informations à Gardner, le président de la Chambre finira très vite par la convaincre de revenir. Personnages récurrents
Teddy Bridges est le président des États-Unis d’Amérique au début de la série. Ancien gouverneur de Californie et ancien vice-président des États-Unis, il est à la tête d'un gouvernement Républicain. Durant sa campagne présidentielle, il sollicite une jeune femme, Mackenzie Allen, sans parti politique et indépendante pour devenir sa vice-présidente. Stratégiquement, grâce à Mackenzie, il espère attirer le vote des femmes. Mais une fois l'élection remportée, Mackenzie Allen devient gênante pour la suite de son mandat, de plus elle n'est pas très appréciée au sein du gouvernement. Alors qu'il monte une stratégie avec Nathan Templeton contre Mackenzie, il est soudain frappé par un accident vasculaire cérébral, environ deux ans après son élection. Il meurt peu de temps après à l’hôpital National Naval Médical Center à Bethesda. Avant de mourir, le président Bridges avait demandé à Mackenzie de démissionner afin de laisser sa place a Templeton, ce que Mac ne fera pas.
Général à la retraite, il est le vice-président choisi pas Mackenzie Allen qu'elle considère comme le meilleur pour ce job. Keaton a été candidat à ce poste dans le ticket démocrate lors de la dernière élection présidentielle, face à Mackenzie Allen, mais ils furent donc battus par le ticket Bridges-Allen. Elle le décrit comme "un homme qui a mené une guerre sans faire de victimes". Après quelques mois à la vice-présidence, il prend la décision de démissionner pour rester auprès de sa femme, Abigail Keaton atteinte d'un cancer.
Vince Taylor est l'assistant de la présidente Allen. Vince est homosexuel, en couple avec son compagnon Hall. Mais lorsque Nathan Templeton apprend que Vince Taylor est séropositif il souhaite donc exploiter ces informations pour embarrasser la présidente. Mais à la suite d'une confrontation dans le Bureau ovale, avec la présidente, Templeton s'engage à ne rien révéler sur la vie privée de son assistant. Plus tard, pendant sa conférence de presse, avec Vince à ses côtés, Mackenzie révèle finalement qu'il est séropositif afin d'envoyer un message fort au peuple américain, à savoir que les personnes malades peuvent tout à fait travailler normalement et être productif, être comme tout le monde. Dans l'épisode 15, Vince annonce qu'il va se marier avec son partenaire ce qui crée quelques tensions dans l'aile Ouest de la Maison-Blanche.
Ancienne première dame des États-Unis, épouse du défunt président Teddy Bridges. Elle a un fils âgé 6 ans, Tommy Bridges. Elle restera vivre quelque temps à la Maison-Blanche, mais aura l'inélégance d'abuser de l'hospitalité de la présidente. Grace décide de tourner la page en aménageant ailleurs avec son fils.
Mélanie Blackston, procureure générale, c'est-à-dire Secrétaire à la Justice, dans l'administration de Bridges puis dans celle d'Allen. Elle est mise à pied par la présidente Allen après avoir ignoré son ordre de ne pas torturer un détenu terroriste. Elle réapparaît dans l’épisode 14 lors d'une émission de télévision où elle attaque la présidente en direct en affirmant que Mackenzie est trop indulgente envers le crime et les terroristes et qu'elle préfère s’entourer personnes qui ont peu d’expérience.
Ancien procureur général du Connecticut, Carl Brantley est candidat au poste de Procurent général (ministre de la Justice). Vieil ami de Mackenzie, il est nommé pour remplacer Mélanie Blackston. Diffusion et accueilAudienceAux États-UnisAux États-Unis, la série était très attendue par le public avant sa première diffusion. Le , ABC diffuse l’épisode pilote qui a enregistré un véritable raz de marée sur l'audience en rassemblant plus de 16 millions de téléspectateurs[47]. Le succès se confirme la semaine suivante avec le deuxième épisode qui rassemble 16,8 millions d’Américains[48]. Le record d'audience de la série est d'ailleurs détenu par l'épisode 2 : Le Choix des armes (First Choice). Mais au fil des diffusions, la série voit son audience faire une chute vertigineuse. Seulement 5,37 millions d'Américains sont au rendez-vous pour l'épisode 16, Le Loup dans la bergerie (The Elephant in the Room). La chute se confirme quand l' épisode 17 enregistre le pire score d'audience de la série avec seulement 5,31 millions de téléspectateurs. Peu de temps après, la série est retirée de l'antenne après une unique saison de dix-huit épisodes qui réunit en moyenne 11,6 millions de téléspectateurs[49],[50]. En FranceEn France, Commander in Chief avait été annoncée comme un événement sur M6 qui a décidé de programmer la série télévisée après le final de Charmed, après 8 saisons[51]. La série est diffusée à partir du [52],[53],[54]. Le premier épisode rassemble 2,86 millions de Français pour 12,5 % de part de marché, un score décevant pour le lancement d'une nouvelle série[55]. 45 minutes plus tard, le second épisode a perdu près de 200 000 téléspectateurs. La semaine suivante, chaque épisode diffusé perd plus de 100 000 téléspectateurs. Pour l'épisode 7 : Une présidence volée, 2,3 millions de téléspectateurs sont présents, soit 10,4 % de parts de marché. Le dernier épisode de la soirée est suivi par 2,13 millions de personnes, soit 12 % de part de marché[56]. Constatant la baisse des audiences, la chaîne retire la série de ses programmes et diffuse les six épisodes restant sur la chaîne Téva entre le et le [57],[58]. Cependant, M6 continue à proposer la série en replay et téléchargement chaque semaine sur son site internet m6vidéo remplacé par 6play[59]. RediffusionMalgré l'échec d'audience, M6 donna une nouvelle chance à la série en rediffusant à partir du , trois épisodes de Commander in Chief chaque dimanche à 13 h 25[60]. Réception critique
Diffusion par pays
CommentairesAutour de la série
Déprogrammation de la série et analyseDe nombreuses personnes considèrent que la série a été déprogrammée par M6 en raison de la candidature de Ségolène Royal à l'élection présidentielle française de 2007[70],[71]. En réalité, c'est en raison d'une d'audience au-dessous des objectifs fixés par la chaîne que M6 a déprogrammé la série[réf. nécessaire] afin de passer sur Téva, une autre chaîne issue du groupe M6[72]. Certains commentateurs s'interrogent sur l'échec de la série, tant aux États-Unis (où l'engouement initial s'est vite éteint), qu'en France, et posent la question de la perception sociale de la place des femmes aux plus hautes instances du pouvoir ([1]). Une hypothèse moins phallocratique pourrait bien plutôt mettre en cause les concepteurs de la série. En effet, ce qui fait le succès de toute œuvre imaginaire est la présence d'un fil conducteur, d'une trame de fond, d'un message, qui portent les péripéties des différents épisodes. Or, passé les deux premiers épisodes de Commander in Chief et la prise de pouvoir par la vice-présidente, ce fil conducteur s'estompe peu à peu. On finit par avoir l'impression que les scénaristes suivent une liste issue d'une séance de brainstorming (« Tiens, si on mettait une attaque terroriste. Et puis après une petite catastrophe écologique... »). À l'évidence, les scénaristes ont manqué le seul train que le public attendait en imaginant une femme à la tête du pays le plus puissant de la planète : la dimension et l'impact de la féminité inscrits dans le pouvoir suprême[non neutre]. DistinctionsRécompensesNominations
Produits dérivésSorties en DVDAux États-Unis, Buena Vista Home Entertainment a annoncé le qu'à la suite de l'annulation de la série, il a été décidé que le coffret devrait être divisé en deux volumes[73] :
En Italie, la série est disponible en DVD depuis le [76],[77] :
En France, la série est disponible en DVD depuis le [78],[79],[80]:
Notes et références
Notes
Références
Voir aussiSérie sur le même thème
Revue de presse
Articles connexes
Liens externes
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