Comité régional de l'énergieUn comité régional de l'énergie (CRE ou CRé) est, en France, une instance État-Région créée par la Loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets pour « favoriser la concertation, en particulier avec les collectivités territoriales, sur les questions relatives à l'énergie au sein de la région ». Il :
Histoire, calendrier de mise en placeLes comités régionaux de l'énergie sont institués en août 2021[1], par l'article 83 consacré aux Objectifs régionaux de développement des énergies renouvelables de la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (dite « Loi Climat et résilience »), qui a — en partie — repris certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat[Lesquels ?]. Cet article 83 vise à décliner régionalement les objectifs nationaux de développement des énergies renouvelables (cf. nouveaux articles L. 141-5-1 et L. 141-5-2 du Code de l'énergie)[2]. Un premier décret devra être pris à compter de la première révision de la programmation pluriannuelle de l'énergie mentionnée […] qui suit le 1er janvier 2023[2]. MissionsPour combler le retard français en matière d'énergies renouvelables, et pour contribuer aux objectifs législatifs nationaux (dont « 33 % d'énergies renouvelables en 2030 ») et aux objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), des « objectifs régionaux de développement des énergies renouvelables » doivent être établis (par décret) pour toutes les régions de la France métropolitaine (« après concertation avec les conseils régionaux concernés »). Ces objectifs prennent en compte « les potentiels énergétiques, renouvelables et de récupération, régionaux mobilisables ». Ce comité doit[2] :
La loi introduit une obligation de compatibilité juridique entre les objectifs des SRADDET (du SRCAE pour le cas de la Région Île-de-France) et les objectifs régionaux fixés par décret et les objectifs nationaux de la PPE. Les schémas régionaux devront être mis à jour par les régions dans les six mois à compter de la publication du décret relatif aux objectifs régionaux[2]. Le projet de loi (2022-2023) sur l'accélération des énergies renouvelables et sur la production d'hydrogène décarboné, leur confie une mission supplémentaire : vérifier si la somme des zones d'accélération des énergies renouvelables (EnR) au niveau régional suffiront à atteindre les objectifs régionaux.
Dans son exposé des motifs, le rapporteur du projet de loi a précisé que « dans le cas où les zones identifiées par l'autorité compétente ne sont pas suffisantes pour atteindre les objectifs, aucune cartographie définitive n'est prise. Dans ce cas, le droit commun s'applique, ce qui incite les collectivités à s'emparer de cet outil »[2]. GouvernanceLe « comité régional de l'énergie » est coprésidé par le président du conseil régional et le préfet de région. Ses modalités de fonctionnement seront précisées par décret[2]. CompositionUn décret la précisera, mais on y attend au moins les communes ou groupements de communes, les départements, les autorités organisatrices de la distribution d'énergie et les gestionnaires des réseaux publics de distribution ou de transport intéressés[2]. Notes et références
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