Collège de CussetCollège de Cusset
Le collège de Cusset était un collège situé à Cusset, fonctionnel de 1236 à 1973. HistoirePrémicesL'histoire du collège commençait en 1236 avec l'édification de la chapelle Notre-Dame ; les Bénédictines fondaient une école du chapitre, laquelle formait les clercs[1]. Les cours eurent lieu dans la maison des Chapelains puis au XVe siècle dans un bâtiment situé rue de l'Ancien-Collège[1]. Il devient indépendant des chanoines en 1495[2]. Le collège (1630-1815)Le collège est créé en 1630[2]. En 1705, M. Guérin de Champagnat « fait un testament en faveur de l'Hôpital » ; l'interprétation d'un testament l'année suivante permettra « l'affectation de 600 livres au collège […] et le droit de nommer les maîtres »[2]. Aussi le collège fut-il agrandi et de nouveaux maîtres furent embauchés, mais en 1720, il faillit disparaître à la suite de la faillite d'un banquier[2]. Les rentes sont suspendues pendant la Révolution, en 1793. Le principal fut expulsé le mais le collège fut sauvé par Jean-Baptiste Durand, expert écrivain, proposant la direction « à la municipalité le à ses risques et périls »[2]. Le collège devient école secondaire en 1802 et est transféré par Laetitia Bonaparte (qui a également visité le collège en 1799[1]) dans le local des Capucins (situé au carrefour entre le boulevard Jean-Lafaure et la rue Notre-Dame-des-Prés)[2]. L'année suivante, la municipalité souhaite racheter l'ancienne abbaye pour en faire une mairie[1]. L'ancien couvent des Capucins hébergera un collège privé, propriété de Jean-Baptiste Durand[1]. Jugé « trop bonapartiste » à la suite de la réception de Letizia en 1802, le collège de Cusset ferme en 1815[2]. La renaissanceAnnet Arloing, maire de Cusset en 1831, demande le rétablissement du collège[2], ce qui est confirmé par le Conseil royal de l'instruction publique en 1835[2] (la date de 1835 est inscrite sur le fronton du bâtiment[1]). Amable-François Bardiot est le premier principal. Insuffisamment diplômé, il est écarté dès la fin de l'année scolaire 1842-1843[1]. Sa construction débute seulement en , à l'emplacement de la tour Saint-Jean (actuellement rue Wilson), sur les plans de l'architecte Hugues Rose-Beauvais[1] puis à M. Esmonnot[2]. Les cours commencent le 2 octobre 1842[1] mais le collège, ouvert « dans les bâtiments reconstruits de l'ancienne abbaye » n'est inauguré que le [2]. Il est établi sur ordonnance royale de Louis-Philippe[3]. Mais en 1848, l'institution devient privée en raison de dettes importantes du collège, lesquelles sont liquidées en 1852. À cette date, celle-ci redevient publique[2]. En 1854, le collège, public, concurrençait le pensionnat Saint-Joseph[1]. En 1926, le collège de Cusset devient mixte et accueille désormais les jeunes filles[1]. Il est fermé en 1942 par le gouvernement de Pétain ; une partie des locaux est occupée par les Allemands en 1943 et 1944[2]. La dispersion du collège à la fin du XXe siècleLe collège comptait 1 500 élèves en 1963 (560 en primaire, 441 de la 6e à la 3e et 505 en lycée). Avec l'ouverture du lycée de Presles en 1964, il devient un « vrai collège » ne reçoit plus que les élèves de la 6e à la 3e. Ces classes sont transférées en 1973 au nouveau collège situé rue de Bodesson, appelé collège Maurice-Constantin-Weyer[1]. Le bâtiment du collège devient un lycée professionnel, avec section hôtellerie ; il prend en 1982 le nom d'Abel Boisselier, principal du collège de 1925 à 1948[1]. Il ferme définitivement en 1999 au profit d'un lycée construit dans le quartier de Puy-Besseau, le lycée Valery-Larbaud[1]. Association des anciens élèves du collège de CussetL'association des anciens élèves du collège de Cusset (AAECC) a été fondée le par une quarantaine d'anciens, réunis à l'initiative d'Étienne Boizat, premier président. Elle compte 250 membres[1]. Ses présidents sont[1] :
Personnalités ayant fréquenté le collègeUn grand nombre de personnalités, parfois connues en France, ont fréquenté le collège de Cusset[1]. Ci-dessous, une liste de personnalités l'ayant fréquenté (suivi de sa date d'entrée et de sa qualité) :
Notes et références
AnnexesSources
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