Le col de Puymorens est un col routier français qui permet de relier la haute vallée de l'Ariège et du Carol dans le département des Pyrénées-Orientales[1] ; il se situe à 1 915 mètres[2]. Il se trouve sur la commune de Porté-Puymorens.
Toponymie
Le col de Puymorens est cité dès 1034 sous la forme Pimaurent puis en 1047 sous celle de Pimorente. Le premier élément, pi, est l'équivalent du mot « pic » plus que l'équivalent de « puig ». Même si les sens n'est pas très différent. Le second élément est plus incertain. Peut-être s'agit-il d'un adjectif moren(c), avec le sens de « brun ».
Il est ouvert presque toute l'année à la circulation automobile en dehors des périodes où ses accès ne sont pas déneigés (parfois de décembre à mi-avril). La route qui le traverse est la RN 320.
Le col était sous une épaisse couche de glace pendant les périodes froides du Pléistocène. La glace s'écoulait dans la vallée de l'Ariège, à l'ouest, et dans la vallée du Carol, au sud.
Plusieurs moraines glaciaires, marquant le retrait de la glace, peuvent être observées près du col. Au col même, une moraine s'est déposée il y a 15 000 ans[5].
En 1958, EDF a percé la galerie Ariège-Carol, ou canal Verdier, sous le Puymorens pour effectuer un échange d'eau entre les deux bassins versants, dans le cadre de l'exploitation de la concession hydroélectrique de l'Hospitalet-Mérens.
En , l'hôtel du col situé à Porté-Puymorens, abandonné depuis plusieurs années, est détruit par un incendie[8].
Cyclisme
Le premier vainqueur cycliste du Puymorens fut en 1913 le Belge Marcel Buysse qui récidive en 1926.
↑Frédéric Mauro, « L'Espagne et le Midi de la France au XVIIe siècle : Aspects économiques et humains », Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, vol. 11, , p. 151–162 (DOI10.3406/carav.1968.1208, lire en ligne, consulté le )
↑Robert Marconis, « L'aménagement de nouvelles liaisons transpyrénéennes, un enjeu européen ? », Revue géographique de l'Est, vol. 29, , p. 287–299 (DOI10.3406/rgest.1989.1664, lire en ligne, consulté le )