Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Cinéaste et producteur, Claudio Pazienza est né en 1962 à Roccascalegna, en Italie. Ses films mélangent volontiers enquête documentaire et écriture fictionnelle. Se situant aux frontières du cinéma expérimental, du journal filmé et de l'essai cinématographique, Claudio Pazienza propose un cinéma ouvert dont les critiques se plaisent à souligner l'aspect "ouvert" et "ludique" voire, quelquefois, "oulipien"[1],[2]. Il vit et travaille à Bruxelles.
Biographie
Claudio Pazienza arrive, à l'âge d'un an, dans la province de Limbourg, dernière région minière de Belgique. Fils de mineur lui-même, il grandit ainsi à Eisden au sein d'une fratrie de cinq enfants. Il y reçoit son instruction primaire dans une école italo-flamande créée par des missionnaires italiens avant d'obtenir le grade de bachelier à l'École européenne de Mol. En 1980, il s'inscrit à l'Université libre de Bruxelles. Dans cette université francophone et laïque, il opte d'abord pour des études de sociologie avant de bifurquer vers l'anthropologie, tout en suivant des cours à la faculté d'Histoire de l'art et en faisant du théâtre amateur. A la même époque, il fréquente assidument la Cinémathèque royale de Belgique. Il y suit régulièrement les cours de Hadelin Trinon et d'André Vandenbunder(nl).
Diplômé en ethnologie européenne en 1985, il s'initie au cinéma en autodidacte en réalisant divers courts-métrages en Super 8. En 1991, La Sept, qui deviendra ensuite Arte France, soutient son premier projet de documentaire, Sottovoce, tourné dans son village natal des Abruzzes et achevé en 1993. Par la suite, c'est la même chaîne audio-visuelle qui lui passe commande plusieurs soirées thématiques et co-produit, quelquefois avec la RTBF, une bonne partie de sa filmographie. En 1998, il fonde sa propre maison de production, Komplot films etc. sprl.
Comme le souligne Jacques Kermabon en 2003[3], c'est ainsi souvent dans le cadre de commandes destinées à une diffusion télévisuelle que l'auteur développe une œuvre hybride qui déborde, récuse et subvertit largement la syntaxe et l' "objectivité" du documentaire traditionnel.
Cette même année 2003, la BPI (Bibliothèque Publique d'Information) du Centre Pompidou consacre à un Claudio Pazienza déjà primé de multiples fois[4] une première rétrospective.
En parallèle avec son activité de cinéaste, Claudio Pazienza mène une démarche pédagogique à travers des ateliers ou des cours dans diverses écoles de cinéma ou d'art[5].
Style
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Filmographie
1985 : L'Arteriosclerosi del nonno /l'Artériosclérose du grand-père
Comme cela a été dit, Doc.net Films [6] a édité en 2012 Claudio Pazienza. Fragments d'une œuvre, coffret anthologique regroupant en trois DVD Tableau avec chutes, Esprit de bière, L'Argent raconté aux enfants et à leurs parents, Scènes de chasse aux sangliers et Exercices de disparition. Le coffret contient également un livret reprenant, entre autres, une nouvelle version du texte de Jean-Paul Curnier paru en 2010 dans le numéro 67/68 de la revue Images documentaires consacré à l'auteur.
Prix
pour Un pó di febbre / Un peu de fièvre :
Prix Fuji et Prix Procirep de la première oeuvre au Festival de Villeurbanne, 1991
Grand Prix au Festival de Montréal, 1992
Prix du Jury au Festival de Pantin, 1992
Prix à la Qualité, CNC.
pour Sottovoce :
Prix de la Première Œuvre au festival Filmer à Tout Prix, Bruxelles, 1993
Prix du meilleur film à SulmonaCinema, Sulmona, Italie, 1993
Prix Scam Maeterlinck Découvertes, Bruxelles, 1994.
pour Tableau avec chutes :
Mention spéciale au XVIII Festival AVART, Locarno, 1997
Deuxième Prix - Traces de vies - Clermont-Ferrand, 1997
Prix Scam Découvertes, SCAM, Paris, 1998
Vela D'Oro, Premier Prix à AdriaticoCinema, Rimini, 1998
European Documentary Award - Prix Arte. Londres, 1998.
pour Esprit de bière :
Mention au festival Filmer à Tout Prix, Bruxelles, 2000.
pour Ya Rayah :
Studio Universal Award, Festival Arcipelago, Rome, 2001
Prix du Meilleur Film Expérimental (ex-aequo), Festival Saarlorlux, Saarbrucken 2001
Viper International Award for film & video. Bâle 2001.
pour L'Argent raconté aux enfants et à leurs parents :
Mention au festival Filmer à Tout Prix, Bruxelles, 2002.
pour Scène de chasse au sanglier :
Prix du Jury, TSR – Idée suisse. Visions du Réel, Nyon, 2007
Prix du Film Long, Écrans Documentaire, Arcueil, 2007
Prix de la Création, Traces de Vies, Vic Lecomte, 2007
Etoile de la Scam, Paris 2008
Prix des auteurs de la Scam, Filmer à tous prix, Bruxelles 2008
Prix de l’œuvre de l’année, Meilleur Documentaire, SCAM - Paris, 2008.
pour Archipels Nitrate :
Prix FIFA / Festival International sur l’ART – Montréal 2010.
Hugo Bélit et Jacques Kermabon, "Claudio Pazienza, un gai savoir", entretien avec l'auteur, Bref, le magazine du court-métrage, n° 58, Paris, 2003, p. 28-34, (ISSN0759-6898)
Jean-Louis Comolli, Jean-Paul Curnier, Frédéric Sabouraud, Jacques Sojcheret alii, numéro 67/68 de la revue Images documentaires consacré à Claudio Pazienza, Paris, 2010, 155 p. (ISSN1146-1756).