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Claudine de France, née le [1] et morte en 2023[2],[3], est une anthropologue-cinéaste, directrice de recherche émérite au CNRS. Ses travaux filmiques, réalisés pour la plupart en milieu rural français s’intéressent aux gestes, aux rituels quotidiens, à la culture matérielle. Ses principaux écrits théoriques sont consacrés aux fondements de ce qu’elle a appelé l’anthropologie filmique. L’une des caractéristiques majeures de cette nouvelle discipline consiste à reconsidérer la démarche anthropologique à partir de la pratique et de la réflexion cinématographiques.
Après des travaux théoriques, elle produit son premier film, La Charpaigne ou naissance d’une vannerie, en 1969[3].
En 1979, elle passe à l'université de Paris V en section lettres[5] sa thèse de doctorat sous la direction d'André Leroi-Gourhan, thèse qui, remaniée, est publiée en 1982 sous le titre Cinéma et Anthropologie[3].
Sa collaboration avec Jean Rouch s'étend au laboratoire de recherche Formation de recherches cinématographiques qu'il a créé en 1971 à l'université de Paris-Nanterre[3], et où elle lui succède à la direction en 1980[6].
En parallèle, elle est chargée de recherche au CNRS, où elle devient directrice de recherche émérite.
Travaux
Pour Claudine de France, le film de recherche doit rassembler l’observation sur le terrain et l’explicitation des données dans une phase de post exploration. Cette approche, faisant converger anthropologie et cinéma documentaire, a inspiré d'autres universitaire, qui l'ont étendu à d'autres sciences sociales telles que la sociologie[7]. Elle donne en anthropologie la préférence au film plutôt qu'à l'écrit, jugeant « l’observation directe fugace, discontinue, irréversible, en un mot, suspecte »[8]. Cette nouvelle discipline, extension de l'anthropologie visuelle, qu'elle a fondé sous le nom d'anthropologie filmique, a aussi été utilisée dans le champ des sciences dures (utilisation du microscope électronique à balayage) pour les mêmes raisons[9].
Claudine de France a dirigé 21 thèses[10] et a été membre du jury pour 3 thèses.
Filmographie
La Charpaigne ou naissance d’une vannerie, 16mm, NB, 1969, 32 min[11],[12].
Le coiffeur itinérant, 16 mm, couleur, 1972, 26 min[13].
Machines mouvantes, super 8 mm, couleur, 1985, 63 min.
↑« Années 70 | Biographie », sur Comité du Film Ethnographique - Festival Jean Rouch (consulté le )
↑Pascal Cesaro, « Joyce Sebag et Jean-Pierre Durand, La Sociologie filmique », Images du travail, travail des images, no 12, (DOI10.4000/itti.2596, lire en ligne, consulté le )
↑Damien Mottier, « Mettre en scène l’observation », Journal des anthropologues. Association française des anthropologues, nos 130-131, , p. 235–259 (ISSN1156-0428, DOI10.4000/jda.5164, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bAnnie Comolli, « Cinématographie de l’apprentissage des rites religieux », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses. Résumé des conférences et travaux, no 117, , p. 391–395 (ISSN0183-7478, DOI10.4000/asr.884, lire en ligne, consulté le ), par. 2 et 11.
↑Yvonne Mignot-Lefebvre, « Claudine de France, Cinéma et anthropologie », Revue Tiers Monde, vol. 24, no 95, , p. 695–696 (lire en ligne, consulté le )
↑Annie Comolli, « C. De France, s. dir., Pour une Anthropologie visuelle », Homme, vol. 21, no 2, , p. 137–140 (lire en ligne, consulté le )
↑Albert Piette, « France (Claudine de) éd. Du film ethnographique à l'anthropologie filmique », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 92, no 1, , p. 155–156 (lire en ligne, consulté le )