Claude Primat
Claude François Marie Primat (Lyon, - Toulouse, ), prélat français, fut évêque constitutionnel des départements du Nord puis du Rhône avant de devenir archevêque de Toulouse sous le Premier Empire. BiographieJeunesse et formationPrimat fit ses études à Lyon aux frais du chapitre de Saint-Jean et entra dans la congrégation de l'Oratoire. Il enseigna la rhétorique et la théologie à Dijon puis, ayant été ordonné prêtre, il fut nommé en curé de l'église Saint-Jacques de Douai[1]. Période révolutionnaireIl adhéra à la Révolution et accepta de prêter serment à la constitution civile du clergé. En il fut nommé évêque constitutionnel du département du Nord nouvellement créé, résidant à Cambrai. Ce nouveau diocèse s'étendait en grande partie sur celui de Cambrai dont l'archevêque Ferdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan, prince de Guéméné, avait refusé le serment et trouvé refuge à Mons. Après s'être déclaré « vrai sans-culotte », Primat remit ses lettres de prêtrise à la Convention le et abdiqua. Il rentra néanmoins en grâce auprès du Comité des Évêques Réunis et en devint collaborateur aux Annales de la Religion. Il présida à Lille un synode diocésain en , et participa au concile des évêques constitutionnels à Paris en où il fut nommé évêque du Rhône. Il résigna ce siège après le Concordat de 1801. Carrière sous l'EmpirePrimat devait ensuite faire une brillante carrière sous l'Empire : après le Concordat et avec l’appui de Fouché il obtint le l'archevêché de Toulouse. Il assista au sacre de Napoléon et reçut le pallium le . De à il siégea au Sénat conservateur et fut nommé comte d'Empire. Il fut aussi membre de l'Académie de Toulouse et de l'Académie des Jeux floraux. Pendant les Cent-Jours il siégea à la Chambre des pairs. Primat fut le principal consécrateur de Pierre Dupont de Poursat, évêque de Coutances. Œuvres
Notes et références
AnnexesBibliographie et sources
Articles connexesLiens externes
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