Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Claude Haumont est un écrivain, poète et plasticien belge né à Jemappes le et mort à Bruxelles en .
Biographie
Après des humanités gréco-latines à l’Athénée de Charleroi, Claude Haumont entreprend des études universitaires en médecine et en psychologie à Liège, Bruxelles et Genève, cursus qu’il ne termine pas.
Durant un séjour dans le Haut Valais pour peindre et écrire, il rencontre Jean Amrouche. La Kabylie et sa culture sont et resteront chères à son cœur. Il fait son service militaire en Allemagne dans une base de missiles sol-air.
De retour en Belgique, il est engagé en 1964 chez Marabout où il collabore à l’Encyclopédie des Jeunes, au Dictionnaire de la Médecine, ainsi qu’à la collection Science-fiction (pour laquelle il rédigera de nombreuses notes de lecture). Il y délaisse rapidement un poste à plein temps, préférant les contributions occasionnelles.
Déterminante, sa rencontre avec Achille Chavée en 1965 coïncide avec celle d’Armand Simon. Il devient un adepte du « hasard objectif » cher à André Breton. Toujours en 1965, il intègre les Artistes de Thudinie ; il restera un collaborateur fidèle du fondateur de cette association, Roger Foulon, et de sa revue Le Spantole[1].
Outre l’ébauche d’une carrière de parolier (certaines de ses chansons ont été mises en musique), il suit trois carrières parallèles : Peintre, Claude Haumont expose régulièrement avec d’autres artistes : à Thuin, Lobbes, Aulne, Charleroi, Mons, Bruxelles, Détroit (USA), Atlanta (USA)… Ses premières expositions individuelles se déroulent dans des galeries publiques à La Louvière en 1990 et 1996. Il expose en 1991 à la galerie Échancrure d’Uccle, tenue par Jean-Claude Delaude qui meurt avant d’avoir pu lancer celui qu’il considérait comme son poulain.
Vulgarisateur, il fait paraître de nombreux ouvrages à visée scientifique aux éditions Marabout Flash (sur l’homéopathie, l’acupuncture, les médecines naturelles, les vitamines naturelles, la contraception…, ainsi qu’une traduction d’un livre sur le jeu de Go). Il collabore ensuite avec l’éditeur suisse Pierre-Marcel Favre, publiant chez lui Tout savoir sur l’eau en 1989.
Écrivain, il rédige des nouvelles restées inédites – certaines pour enfants – et tente en vain de boucler un roman. Il s’essaye au théâtre, rédigeant un petit acte intitulé Le Piano carnivore ainsi que des saynètes inspirées de Thomas Bernhard. C’est dans la poésie, et plus spécifiquement dans la prose poétique qu’il réussit à percer. Parus au Daily Bul, son Hors venu et son Trom marquent les esprits[2]. Il obtient le prix Charles Plisnier en 1993 pour Le Hors venu. Vers 1995, il réalise un livre artisanal, L’Herbe sévère, en compilant les plus réussis de ses poèmes octosyllabiques et en y adjoignant d’autres écrits pour l’occasion. Il publie l'année suivante Pour une enfance abandonnée...[3]. Ce poète prolifique laisse des centaines d’inédits conservés aux Archives et Musée de la Littérature (AML)[4].
Artiste complexe, Claude Haumont fit preuve d’une inlassable curiosité. Sa poésie présente des accents surréalistes tout en demeurant ancrée dans le réel, les souvenirs d’enfance et l’intertextualité. Le mélange de tragique et de comique qui marque ses écrits le rapproche d’Henri Michaux qu’il admirait beaucoup.
Œuvres poétiques
Le Hors venu, Le Daily-Bul (1974)
L’enseignement de Tchao-Tchan, Le Daily-Bul (1980 ; faussement présenté comme une traduction)
Trom, Le Daily-Bul (1982)
Médiums (1984 ; avec des estampes de Gabriel Belgeonne)
Le Hors venu (II, III et Travelling), L’arbre à paroles-Editions du Noroit (1993)
Sédiment, L’arbre à paroles (1994)
L’heure leurre, L’arbre à paroles (1994)
Pour une enfance inachevée…, L’arbre à paroles (1996)[5],[6]
C’est le diable s’il fait beau, L’arbre à paroles (1998)
↑ L'Ange, Les Feuillets du Spantole, n° 103-104, 1967.
↑ Claude Haumont : le monde dans un brin d’herbe (interview par Francine Ghysen), dans Le Mensuel littéraire et poétique, n° 227, janvier 1995, p. 8.
↑Jean-Baptiste Baronian, "L’enfant ébloui", dans Le Magazine Littéraire, n° 349, décembre 1996, p. 76.
↑Outre ses manuscrits, les Archives et Musée de la Littérature conservent une large collection de ses œuvres picturales, ainsi qu’une abondante correspondance (plus de 200 correspondants « artistiques ») qui l’a lié, lui et son épouse Georgette Reinhardt (directrice du service belge des relations extérieures aux Éditions Marabout et Laffont), aux poètes, romanciers et penseurs de leur époque.
↑Joseph de Borchgrave d'Altena, « Pierre-Jean Foulon et Claude Haumont, "Découvrir la Belgique romane", Guide Marabout, sous la direction de Claire Van Weyenbergh (compte-rendu) », Bulletin monumental, t. 133, no 2, , p. 195-196 (lire en ligne).
Bibliographie
Vincent Radermecker, « Aux racines de l'enfance. L'univers étrange de Claude Haumont », dans Isabelle Moreels, Renata Bizek Tatara (dir.), Du fantastique à ses subversions dans la littérature belge francophone, Bruxelles, Peter Lang, coll. « Documents pour l’Histoire des Francophonies/Europe », (ISBN978-2-87574-662-7), p. 171-182.