Il est arrêté le à Lyon où il s’était retiré. Il y est alors jugé pour corruption par le tribunal révolutionnaire du département du Rhône, et acquitté. Il est de nouveau arrêté le à Cahors et transféré à Paris pour y être jugé par le tribunal révolutionnaire[3]. Il est condamné avec vingt-et-une autres personnes pour conspiration contre la liberté et la souveraineté du peuple français et meurt guillotiné[4] le . Son corps est enterré au cimetière de Picpus.
Il a épousé en premières noces, le , Marie Madeleine Beyssier de Pizany (décédée en 1772), puis le , Anne Henriette Guignace de Villeneuve (décédée en 1783). Il a eu six enfants de ses deux mariages dont le préfet Paul-Augustin Lambert de Chamerolles (1764-1817).
Françoise Bayard, Joël Félix, Philippe Hamon, Dictionnaire des surintendants et des contrôleurs généraux des finances, Comité pour l'histoire économique et financière de la France / IGPDE, 2000, 216p.
René de Brebisson, Le Ministre Lambert et sa famille, Alençon, 1897, 15p.
Louis Guérin et Jacques Raunet, Chamerolles, Pithiviers, 1991, 184p.
Vincent Guffroy, Servir l'État : Claude Guillaume LAMBERT (1726-1794) ou la vertu en politique, thèse de doctorat, Université de Lille, laboratoire IRHiS, 2020, 598 pages.
Becdelièvre (Véronique de), Claude Guillaume Lambert. Du Parlement au Contrôle général. Itinéraire d’un grand commis (1726-1794), Paris, Honoré Champion, 2018, 386 p. (Coll. Histoire et archives, 17).