Claude François Vuillecard est un homme politique français, qui fut maire de Besançon de 1888 à 1898.
Biographie
Claude François Vuillecard est avoué, et succède à Nicolas Bruand qui décède avant la fin de son mandat en 1888[1]. Il est radical modéré, et franc-maçon[2],[3]. Il incita fortement le comte Hilaire de Chardonnet, inventeur de la soie artificielle, à industrialiser cette production et en faire bénéficier la ville ; c'est dans ce cadre qu'émergea le site de la Rodia[4]. C'est aussi sous son égide que la rue Saint-Vincent est rebaptisée en l'honneur de Laurent Mégevand[5]. Vuillecard s'est présenté aux sénatoriales de 1895 face à Alfred Nicolas Rambaud, mais est sèchement battu[6]. Il fut conseiller général du canton de Besançon-Sud entre 1895 et 1901, et démissionna de son poste d'édile en 1898[7].
Notes et références
↑Olivier Borraz, Gouverner une ville : Besançon, 1959-1989, Presses universitaires de Rennes, 2015, 228 pages, (ISBN2753538905), page 40.
↑Louis Mairry, Le département du Doubs sous la IIIe République : une évolution politique originale, Cêtre, 1992, 483 pages, (ISBN2878230124), page 72.
↑Bruno Benoît, Université de Lyon II. Institut d'études politiques, Ville et révolution française: actes du colloque international, Lyon, mars 1993, 304 pages, (ISBN2729704868), page 48.
↑Nicolas Mensch, La Rhodiacéta de Besançon : paroles ouvrières, L'Harmattan, 2018, 232 pages, (ISBN234314270X), page 12.