Fils de Claude Delafont, seigneur de la Valade et de Bramant, juge-bailli de Dun (1733-1764), et de Louise Pinet, frère de Charles Delafont de la Valade, juge-bailli de Dun (1765-1789), il est avocat en parlement et notaire royal à Dun.
Lors du déclenchement de la Révolution française, il participe à la rédaction du cahier de doléances de Dun-le-Palestel, le et représente les électeurs de Dun à Guéret le 16 mars. Il devient membre du directoire de département de la Creuse, avant d'être élu le , le 2e sur 7 avec 196 voix sur 326 votants, à l'Assemblée législative, où il siège parmi la majorité patriote, sans se distinguer. Membre du comité de l'examen des comptes, il est l'auteur d'un rapport sur le travail du bureau de comptabilité[1].
Le 16 prairialan V (4 juin1797), il est nommé commissaire du Directoire exécutif du canton de Dun.
Le 21 frimairean VIII (12 décembre1799), à la suite de la loi du 25 brumaire précédent demandant aux fonctionnaires de jurer fidélité « fidèles à la République une et indivisible fondée sur l'égalité, la liberté et le sistème (sic)
représentatif », il prête serment comme receveur de l'enregistrement. Le 12 pluviôse (), il jure fidélité, cette fois, « à la constitution ».
Jean François Eugène Robinet, Adolphe Robert, Julien Le Chaplain, Dictionnaire historique et biographique de la Révolution et de l'Empire, Libraire historique de la Révolution et de l'Empire, 1899,p. 583