Claude CazesClaude Cazes
Guillaume Cazes, dit A.-G. Claude ou Claude Cazes, né le à Fleurance (Gers) et mort le à Ollioules (Var), est un journaliste français. BiographieNé à Fleurance, au lieu-dit La Tuilerie, le 20 mai 1850, Austrogisile Guillaume Cazes est le fils de Marie Carbonnau, ménagère, et de Guillaume Cazes, boulanger[1]. Il est le frère cadet d'Émilien Cazes et l'aîné de Thierry Cazes. Entré dans le journalisme dès les années 1870 sous le nom de plume « A.-G. Claude », Cazes collabore au Progrès de Lyon[2] puis prend la direction du Républicain de l'Isère à Grenoble en 1881[3]. En 1886, il succède à Théophile Bergès en tant que rédacteur en chef du Progrès du Nord de Lille[4]. Le 3 décembre 1887, il épouse Maria-Justine Pollet, fille du vétérinaire lillois Jules-Alfred Pollet[5]. Le couple a un fils, Daniel Cazes (1889-1980), qui s'illustrera dans la magistrature. Républicain de longue date[2] et opposant déterminé au boulangisme[6],[7], A.-G. Claude est le premier rédacteur en chef du Réveil du Nord, fondé en 1889[8]. Il fait évoluer ce journal du radicalisme au socialisme au début des années 1890, à l'époque où son frère Thierry est élu député du Gers. Souffrant de surmenage[9], Claude Cazes met fin à sa carrière de journaliste en janvier 1896[10]. Le 21 avril de la même année, il est nommé percepteur de 2e classe à Sailly-Saillisel (Somme) en qualité de « professeur » et « ancien militaire »[11]. Cette nomination est critiquée par le Journal des débats, qui y voit un acte de favoritisme in extremis du ministre des Finances du gouvernement Léon Bourgeois, Paul Doumer[12],[13]. Non installé à son poste dans la Somme, il est muté quelques semaines plus tard dans le Var, à Saint-Maximin[14] puis à Ollioules[15], une petite ville proche de la mer Méditerranée où il s'installe définitivement. Il y meurt des suites d'une maladie cardiaque[9] le 5 janvier 1901[16]. Références
Voir aussiBibliographie
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