Né le à La Chaux-de-Fonds, Claude Augsburger se forme à École cantonale d'art de Lausanne (1975-80) avec le peintre Pierre Chevalley. Peu après son diplôme en 1980, il découvre, au cours d'études aux États-Unis, au Whitney Museum of American Art, ISP independent study program, les peintres de l'abstraction américaine tels que Barnett Newman ou Robert Mangold[1]. Son travail est à rapprocher autant de la « colorfield painting » américaine, du courant « néo-géo » des années 1980, que de l'art concret suisse[2]. Très engagé dans la vie culturelle locale, Claude Augsburger sera dès 1986 membre puis président (de 1989 à 1991) de la SPSAS (Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses) et de 1994 à 1996 membre du comité central. Il est également curateur : de 1981 à 83 il cofonde et coanime l’Espace Palud No1, à Lausanne ; en 1990, il crée, à Lausanne toujours, les Espaces d'une sculpture, puis en 1991, l’EAC (Espace d’Art Contemporain), qu'il codirige jusqu'en 1995. Il est aussi enseignant : de 1983 à 1989 au département d’architecture de l'EPFL, dès 2000 à l’école d’art de La Chaux-de-Fonds, dès 2002 au gymnase Auguste Piccard à Lausanne. Il est également consultant coloriste en architecture, et a, à ce titre, créé la mise en couleurs d'une cinquantaine de bâtiments, en Suisse et à l'étranger[3]. Il a créé des vitraux, notamment pour la Chapelle des diaconnesse de Saint-Loup, en Suisse. Il a réalisé la mise en couleurs du quartier du Rôtillon à Lausanne en 2013.