Claude-François BastianClaude-François Bastian
Claude-François Bastian, né le à Annecy et mort le à Frangy (duché de Savoie), est un notaire et homme politique savoyard de la période révolutionnaire en Savoie. BiographieFamilleClaude-François Bastian naît le à Annecy[1],[2],[3], capitale de la province de Genevois, dans le duché de Savoie. Il est le fils de maître de François Marie Bastian (1729-1775), notaire et homme politique, et de Marie Delavenay[4],[3]. Il appartient à une famille de notable, originaire de Bonneville, « ayant acquis des charges judiciaires à Annecy avant de s’implanter en Genevois. »[5]. Il épouse, en 1783[6], Hélène Chaumontet, fille de François-Marie Chaumontet[3], avocat au Sénat de Savoie et notaire de Frangy[3],[7]. Ils auront sept enfants dont :
Période révolutionnaireÀ partir de 1792, le duché de Savoie est occupé par les troupes révolutionnaires. Le duché de Savoie devient le département du Mont-Blanc, dès . Notaire dans le bourg de Frangy depuis 1784[1], il est nommé lors de cette période comme « régisseur des domaines nationaux du bureau de Frangy »[5]. Il s'enrichit notablement[4],[3], devenant « l’homme le plus riche de la Savoie du Nord »[5], en faisant l'acquisition de nombreux biens nationaux. La somme dépensée pour ces différents bien avoisineraient les 778 000 livres[5], dans les cantons de Frangy, Seyssel et Viry[2]. Il acquiert ainsi les ruines du château de Châtel (Usinens, à proximité de Frangy)[10], ainsi que celui de Lornay (1796)[11]. Il obtient également environ trente-deux fermes dans les environs de Frangy, de Seyssel et de Viry[5]. Il est élu maire de la commune de Frangy[2], à partir de 1805 et reste en place jusqu'en 1815[1],[4],[3]. En 1798, on détache la partie nord du département du Mont-Blanc pour l'associer avec le canton de Genève pour créer le département du Léman. Claude-François Bastian est une personnalité très active au sein du Conseil général du nouveau département[3]. Durant l'Empire, il est par ailleurs président des collèges électoraux du département[2]. En , les troupes autrichiennes libèrent Genève, puis la Savoie. La restauration du roi de Sardaigne est proclamée en . De janvier à , Claude-François Bastian est installé dans la partie Nord du duché à la tête de la commission centrale par le général Bubna[3], en raison de ces capacités de bonne gestion[5]. Le général envisage même un temps à l'emmener avec lui à Vienne pour en faire un ministre des finances[5]. Il mène une délégation de Savoyards à Zurich avec objectif que tout le département devienne un canton suisse[5],[3]. , marque le retour de Napoléon et la période des Cent-Jours. Claude-François Bastian est élu député pour le département du Mont-Blanc, lors des Cent-Jours[1],[2]. Il siège ainsi du au [1],[2]. Il ne prit jamais la parole à la chambre[1]. Restauration sardeSon action politique se termine avec le retour du duché dans le giron de la maison de Savoie[3]. Entre 1820 et 1830, il fait ériger la tour des Pitons, dite tour Bastian ( Beaumont), sur un alpage du Petit-Pomier, au sommet du Salève, qu'il possède[7],[12]. Il est élu membre correspondant de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, en 1828[7],[13]. Claude-François Bastian meurt le , à Frangy[2]. Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
Références
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