Appliquée avec des amendements, la classification de Bordeaux est principalement employée dans des bibliothèques universitaires parisiennes spécialisées dans les domaines du droit et de l'économie, notamment les bibliothèques des universités Paris-I Panthéon Sorbonne, Paris-II Panthéon-Assas, Paris Ouest-Nanterre-La Défense[5]... Elle est également employée par la bibliothèque de référence pour les domaines du droit et de l'économie : la Bibliothèque Cujas, depuis 1995 en remplacement de la classification de la Bibliothèque du Congrès[6]. La classification de Bordeaux est alors préférée pour « favoriser les regroupements et non [...] établir une classification trop développée[7] ».
Principes
La classification de Bordeaux est un système alphadécimal, fondé sur les instructions ministérielles du 20 juin 1962[2] pour les bibliothèques universitaires.
Elle en reprend plusieurs principes, notamment :
- la division entre niveaux : un premier niveau correspondant aux premières années universitaires (les classes suivantes sont alors complétées d'un "M") et un second niveau correspondant aux étudiants avancés, doctorants, chercheurs et enseignants.
- une partie des classes préconisées, dont :
Divisions spécialisées en droit et sciences sociales[2]
G
Généralités du droit
H
Histoire du droit
J
Droit public
K
Droit privé
L
Sciences économiques
M
Sciences sociales et sociologie
- les préconisations de classement en magasin, des brochures, des thèses...
KJE1 - Droit européen et droit international de l’Union européenne, droit institutionnel européen, sources du droit communautaire, institutions européennes
KJE2 - Relations extérieures européennes, défense européenne, relations avec les organisations internationales, PESC
↑Pierre Malié, « Plaidoyer pour une bibliothèque universitaire sans cotes », Bulletin des bibliothèques de France (BBF), (ISSN1292-8399, lire en ligne)
↑ ab et cDirection des Bibliothèques de France, « Instructions concernant les nouvelles sections et les sections transférées des bibliothèques des universités (à l'exclusion des sections « Médecine» », Bulletin des bibliothèques de France (BBF), août 1962, n°8, p. 401-410 (ISSN1292-8399, lire en ligne)
↑Élisabeth Traissac, « L'application de la Classification Décimale Universelle dans les sections de droit et science économiques », [Bulletin] Association des bibliothécaires françaises - section des bibliothèques universitaires, , p. 1-5
↑Élisabeth Traissac, « Le classement sur rayons en secteurs spécialisés, à la section droit et sciences économiques de la B.I.U. Bordeaux », [Bulletin] Association des bibliothécaires français - section des bibliothèques universitaires, no 7, 1971 ou 1972, p. 6-11
↑Brigitte Turquet, Classification de la BIU Cujas, En ligne, , 5 p. (lire en ligne), p. 1
↑Emmanuelle Gondrand-Sordet, « La mise en œuvre d'une politique documentaire de site : l'exemple du Quartier latin », Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 2006, n°1, p. 74-80 (ISSN1292-8399, lire en ligne)
↑Cesaltina Gama, De la classification à la "signalétique documentaire", Lyon, ENSSIB, , p. 37