Classe préparatoire technologie et sciences industrielles
Dans le système éducatif français, la classe préparatoire technologie et sciences industrielles ou TSI est une des voies d'orientation[1] en première année, communément appelée Maths sup TA, et seconde année, communément appelée Maths spé TA, de la filière des classes préparatoires scientifiques. L'accès à cette classe est ouvert après un baccalauréat technologique. HistoriqueCes classes ont été créées en 1977 par Lionel Stoléru[2], secrétaire d'État auprès du ministre du Travail, afin de permettre aux élèves ayant un baccalauréat technologique d'accéder aux grandes écoles d'ingénieurs. Le souhait du gouvernement de l'époque était de promouvoir l'enseignement technique. L'ancienne dénomination de ces classes était Maths Sup et Spé TA avant de se voir libellé Maths Sup et Spé TSI en 1995 (application à la rentrée 1995). OrientationÀ partir de 2013, la filière TSI est ouverte aux élèves qui ont suivi une filière technologique au lycée, majoritairement une 1re et Terminale STI2D. Jusqu’alors les classes préparatoires TSI rassemblaient des élèves ayant suivi une filière technologique au lycée, majoritairement une 1re et Terminale STI, mais aussi les élèves issus d'un bac STL option SPCL. Il existe aussi trois lycées comprenant une classe préparatoire TSI dont le programme d'enseignement est dispensé exceptionnellement en trois ans, ceci afin de permettre à des titulaires d'un baccalauréat professionnel une remise à niveau. DébouchésAu cours des deux années de formation, l'élève va acquérir une démarche d'ingénieur tout au long de son cycle d'apprentissage. La première année de TSI sert à l'apprentissage des fondamentaux, pour la seconde année. À l'issue de la seconde année de TSI, l'élève pourra passer des concours afin d'intégrer une école d'ingénieurs, mais également entrer à l'université en troisième année de licence ou refaire une seconde année de TSI. La filière connait un succès indéniable puisque le nombre de candidats se présentant aux concours augmente régulièrement : il est passé de 703 à 1073 (+53 %) entre 2008 et 2016 alors que, dans le même temps, la filière MP passait de 6609 à 6884 candidats (+4 %). Les principaux concours proposés sont : Centrale-Supélec (qui comprend les groupes Mines-Ponts et l'École polytechnique[3],[4]) et Concours communs polytechniques[5],[6]. En 2016, pour 1 142 inscrits : un seul TSI intègre l'X, 15 intègrent sur le concours Mines-Ponts, 38 pour Centrale (Paris, Lyon, Lille et Nantes) et Supélec, 6 à PHELMA et 2 à l'ENSEEIHT. En 2017, pour 1347 inscrits (+18%) : deux TSI intègrent l'X, 9 intègrent sur le concours Mines-Ponts, 41 pour Centrale (Paris, Lyon, Lille et Nantes) et Supélec, 5 à PHELMA et 2 à l'ENSEEIHT. En 2018, pour un nombre quasi stable d'inscrits : deux TSI intègrent l'X, 10 intègrent sur le concours Mines-Ponts (Mines Paris, Saint-Étienne, Nancy, Ponts, TélécomParisTech, SupAéro, ENSTA ParisTech, IMT), 38 pour Centrale (Paris, Lyon, Lille et Nantes) et Supélec, 6 à PHELMA et 3 à l'ENSEEIHT. Il faut également noter que dans un contexte de concurrence accrue (+53 % de candidats pour un nombre quasi constant de places offertes pour l'ensemble des concours TSI) le nombre de TSI intégrant l'ENSAM (Arts & Métiers Paristech) a baissé de 38 à 34 entre 2008 et 2016 (pour un nombre théorique de 35 places). Cette baisse est confirmée avec 33 intégrés au concours de 2017. ProgrammeLes matières principales (composées de cours, de TD et de TP) et qui ont une importance similaire au niveau des concours sont :
Les autres matières qui possèdent un enseignement plus restreint sont :
Emploi du tempsL'emploi du temps hebdomadaire comporte :
Auquel s'ajoutent de 2 à 4 h de colles par semaine :
Notes et références
Voir aussiLiens externes
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