Claire LemercierClaire Lemercier
Claire Lemercier, née le à Bagnols-sur-Cèze (Gard), est une historienne française. Directrice de recherche au CNRS, elle est spécialiste de l'apprentissage et des grandes entreprises en France aux XVIIIe et XIXe siècles. BiographieOriginaire du Gard[1], Claire Lemercier obtient une licence d'histoire à l'Université Panthéon-Sorbonne en 1996, où elle suit les cours de Nicolas Offenstadt[2], et, la même année, le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1996)[3]. Elle est agrégée d'histoire en 1997[1]. Elle prépare un mémoire intitulé Propriété, famille et pouvoir local: les conseillers municipaux à l'épreuve des révolutions (1831-1871) dans le cadre de son [4]diplôme d'études approfondies sous la direction d'Hervé Le Bras à l'École des hautes études en sciences sociales, qu'elle obtient en 1998. En , elle obtient un doctorat en histoire dans ce même établissement avec une thèse intitulée La Chambre de commerce de Paris, 1803-1852. Un "corps consultatif" entre représentation et information économiques et rédigée sous la direction de Gilles Postel-Vinay[5]. Elle obtient dix ans plus tard une habilitation à diriger des recherches (HDR) à l'Université Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis, avec pour sujet « Sociologie historique des institutions économiques dans la France du XIXe siècle »[6]. Claire Lemercier est recrutée au CNRS en 2003 en tant que chargée de recherche à l'Institut d'histoire moderne et contemporaine[7]. Elle entre en 2010 au Centre de sociologie des organisations, où elle est directrice de recherche à partir de 2012[8]. TravauxSpécialiste du XIXe siècle en France, elle étudie différentes institutions et formes de régulation économiques, tels que les conseils de prud’hommes et les tribunaux de commerce. Ses travaux actuels[Quand ?] portent sur des périodes plus longues, sur les dirigeants des grandes entreprises françaises, l’arbitrage commercial international et la « dépersonnalisation » des relations de commerce. Elle mène également différentes activités éditoriales (notamment à Revues.org, Histoire & Mesure et pour la collection « Repères » des éditions La Découverte) et de vulgarisation des méthodes quantitatives (notamment les études sur les réseaux et les carrières)[9]. Publications
Disctinctions
Références
Liens externes
|