L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5].
En 2016, la commune comptait 52 habitants[Note 1], en évolution de −1,89 % par rapport à 2010 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La première église remonte à 1776 (elle a remplacé l'église-prieuré Saint-Agnan de Varennes). C’était une simple chapelle, agrandie en 1853 par la construction d’un nouveau chœur et d’une sacristie. En 1933, la toiture fut restaurée.
La nef est plafonnée tandis que le chœur est couvert d’une voûte en berceau plein cintre terminée par un cul-de-four ; une voûte en berceau plein-cintre transversal couvre la sacristie.
La toiture se compose d’un toit à longs pans sur la nef, à deux pans sur le chœur, et, sur le clocher-mur, d’un toit en pavillon couvert d’ardoise.
Croix en plein champ. Elle symbolise l'emplacement du prieuré-église-cimetière Saint-Agnan de Varennes. Le prieuré était déjà en ruine en 1666. L'église, menaçant de s'effondrer, a été vendue après la Révolution de 1789, pour les pierres. Le cimetière a reçu des sépultures jusqu'à la fin du premier tiers du XIXe siècle. Les érudits locaux ont cru y voir les restes d'un ancien village, mais contrairement à ce qu'ils avancent, l'étude des recherches de feux ne révèle, et ce en 1397 et en 1413, qu'un lieu dépendant de Cisery. Il faut donc plutôt considérer que seul un prieuré a existé à cet endroit (un peu comme celui de Vausse), ce qui est attesté par les pouillés.
Il s'agit des vestiges de l'ancien château seigneurial de Cisery datant du XIVe siècle, transformé aujourd'hui en ferme.
Personnalités liées à la commune
Lieu d'habitation de la famille Estiennot de la Serrée[8], dont un des membres répertorié, parfois et injustement, sous le nom de Claude Estiennot de la Serre (1639 - 1699), est un moine et érudit bénédictin, ami de Jean Mabillon.
Pierre Jolyot de Crébillon, frère du célèbre dramaturge Prosper Jolyot de Crébillon. Il avait épousé Marguerite De Morand veuve de Pierre-Charles Estiennot de la Serrée (frère de Claude), une publication est en cours de rédaction sur cette histoire, en attendant et pour l'histoire de Cisery[9]
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
↑Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 76, no 2, , p. 55-62 (lire en ligne, consulté le ), p. 56.
↑Patrice Latron, « Arrêté n°PREF/DCL/BCL/2018/2341 du 24-12-18 portant création de la commune nouvelle "Guillon-Terre-Plaine" », Recueil des actes administratifs spécial n°89-2018-122, , p. 112-114 (lire en ligne [PDF])
↑Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 16 décembre 2013.
↑Philippe Henrion, Nouvelles données sur les origines de Dom Claude Estiennot de la Serrée, collaborateur et ami de Mabillon, dans le Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, t137, année 2005, pages 279-283. Erratum: page 282, lire "...parrain Dom Eustache destienot, procureur de l'abbaye Saint Bénigne à Dijon" a réactualiser et compléter par les dossiers "Estiennot de la Serrée" aux archives reconstituées du château de Vassy-sous-Pisy (89) .
↑A. Van Der Elst, Mémoire Historique sur Cisery et son château féodal.