Le Cimetière communal d'Aubervilliers, couramment appelé cimetière du Pont-Blanc, est un cimetière se trouvant à Aubervilliers[1].
Il est situé à l'angle de la rue Danielle-Casanova et de la rue Charles-Tillon, où se trouve l'accès principal, avenue du cimetière[2].
Historique
Il s'agit du troisième cimetière de la commune: le premier se trouvait autour de l’église Notre-Dame-des-Vertus. Ce cimetière paroissial était scindé en deux parties: L'une, appelée petit cimetière et mentionnée en 1623-1624, la seconde, de l'autre côté de la rue de Paris, appelée grand cimetière et où s'élevait une croix vers 1740[3].
Une ordonnance royale du en autorisa la création d'un nouveau, rue Hémet, dans les environs de celui-ci, tandis qu'une école et la mairie étaient construites sur l'emplacement du premier[4]. Ce deuxième cimetière fut communément appelé cimetière de la Frette, du nom d'un lieu-dit. Il fut rapidement saturé, et remplacé par celui-ci.
Établi par un décret du , le cimetière du Pont-Blanc ouvrit en , et la croix du portail d'entrée fut solennellement bénie le [5].
De 1874 à 1894 fut construit un hospice sur le terrain du cimetière rue Hémet, tandis qu'en 1878 eut lieu la translation de ses sépultures vers le nouveau.
À la même époque, les corps de cinq Français et un Allemand, morts pendant la guerre de 1870, et inhumés dans le fossé du fort d'Aubervilliers ont été transférés dans le cimetière[6].
En 1892, le cimetière fut agrandi pour attendre sa taille actuelle.
Personnalités
Mouloud Aounit (1953-2012)[7], président du MRAP, et dont une rue de la commune perpétue la mémoire.
Dans le cimetière se trouve un carré des victimes de la guerre 1939-1945, où sont entre autres inhumés López Martín[13], son fils Julio Martín-Rodriguez[14], et Gabriel Rabot[15].