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Christine Sefolosha passe son enfance à La Tour-de-Peilz. À l'âge de seize ans, elle déménage à Neuchâtel, où elle suivra ses études au lycée[3]. En 1975, elle part en Afrique du Sud avec son fils et son mari, un médecin vétérinaire sud-africain pratiquant en Suisse[3]. Ce séjour lui permet de découvrir de près la réalité de l'apartheid, qui marquera son expérience[4]. Malgré ce contexte politique et social, elle fréquente régulièrement les bistrots des bidonvilles de Johannesburg, et tisse des liens avec les habitants[3],[5]. Parmi ces rencontres figure notamment celle avec le musicien Patrick Sefolosha, qui deviendra son deuxième mari en 1982. En 1983, Christine Sefolosha rentre en Suisse[3]. Son art est fortement influencé par son expérience africaine[6],[7].
En 2016, elle reçoit le Grand Prix du Pavillon des Arts à Belgrade[8]. En 2019, son exposition au château de Chillon aura une résonance médiatique nationale[9],[10].
1992-1991-1990-1989-1988 : Galerie La Luna, Vevey, Suisse
Expositions collectives (sélection)
2011 : « Lady Paranoia & Mr. Killer. Acte II », galerie Polad-Hardouin, Paris
2010 : « Wild Kingdom », Michael Kohler Art Centre, Sheboygan, WI, États-Unis — « Mosaïque », Pont Sainte Marie, France — « Au-dessous des volcans », Mauriac, France
2009 : Cavin-Morris Gallery, New York — Judy Saslow Gallery, Chicago — « Histoires d’elles », galerie Polad-Hardouin, Paris
2008 : « Monotypes », musée Jenisch, Vevey — Museum Im Lagerhaus, Saint-Gall, Suisse
2007 : « Intranquille amour », galerie Polad-Hardouin, Paris — « Home & Beasts », AVAM, Baltimore, États-Unis — « La part d'ombre », galerie Polad-Hardouin, Paris — « Where we come from », Cavin-Morris Gallery, New York — Salon de Mai, Paris
2005 : Judy Saslow Gallery, Chicago — Museum im Lagerhaus, Saint-Gall, Suisse — « Phantom », Cavin-Morris Gallery, New York
2004 : « art&déchirure », Rouen, France
2003 : « Accrochage », Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, Suisse — « Three Visions : Krauth, Sefolosha, Sheehy », Cavin-Morris Gallery, New York — « Insights : Self-Taught Artists for the 21st Century », Cavin-Morris Gallery, New York
2001 : « zoofolies », La Laiterie, Centre Européen de la Jeune Création, Strasbourg
« Christine Sefolosha est une artiste singulière, qui ne se rattache à aucune école, aucun style, chez qui l’on ne peut déceler aucun emprunt, mais dont pourtant la peinture nous parle directement, sans doute parce qu’elle touche à nos origines. Une peintre autodidacte […]. »
— Yves Kobry, Magazine des arts, décembre 2004, sur le site du magazine.
↑ abcd et eBibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, « Christine Sefolosha », base de données des personnalités vaudoises, sur Patrinum (consulté le )
↑« À l’âge de vingt ans, elle épouse un Sud-Africain et part habiter le "felt" de Johannesburg. Travaillant régulièrement le dessin et la peinture, elle décide de rompre avec cette vie aisée et hypocrite, et va habiter (en 1982) dans le quartier de Kensington (quartier pauvre de Johannesburg) avec un musicien noir. » Martine Lusardy, Le Partage de midi, Éd. Fragments, 2007.