En 1995, elle est recrutée par Alfred Pacquement comme inspectrice à la Direction des arts plastiques au sein du ministère de la culture. Elle s’occupe de la diffusion des collections du Fonds national d’art contemporain dans les musées français et de la commande publique[réf. nécessaire]. En 1997, elle présente, à l’École des beaux-arts de Paris, l'exposition Transit, sélection d’œuvres des collections du Fonds national d’art contemporain créées par des artistes nés après 1960. Elle se voit ensuite confier la direction artistique du festival du Printemps de Cahors en 1999 et 2000. Elle y organise en 1999 les expositions ExtraETOrdinaire, puis en 2000 l'exposition Sensitive sur les frictions entre les sens et la pensée[2],[3],[4].
Carrière au musée national d'Art moderne
En septembre 2000, elle rejoint le nouveau directeur du musée national d'Art moderne, Alfred Pacquement[5]. Elle y crée le service Création contemporaine et prospective, devenant ainsi l'une des figures clés et l'une des têtes chercheuses du musée pour l’art contemporain et la prospection parmi les artistes vivants[6].
En 2007, le projet de Christine Macel et l'artiste Eric Duyckaerts est choisi pour le Pavillon belge de la Biennale de Venise[11]. Sur le même modèle, en 2013, elle est commissaire de l'exposition Anri Sala du Pavillon français[12]. En 2016, elle est désignée directrice artistique de la Biennale de Venise de 2017[13], elle y présente l'exposition Viva Arte Viva[14]. Elle est seule femme française à avoir été choisie pour ce poste, occupé, en 1995, par l'historien de l'art Jean Clair[3].
Parallèlement, Christine Macel a mené plusieurs projets d'expositions. En 2015, elle est commissaire de Nel Mezzo del Mezzo. Arte contemporanea nel Mediterraneo au musée Riso de Palerme[15] et What We Call Love, from surrealism to today au musée irlandais d'Art moderne de Dublin[16]. Elle a également été commissaire de Collected by Thea Westreich Wagner and Ethan Wagner avec Elisabeth Sussman au Whitney Museum de New York, présenté ensuite, en 2016, au Centre Pompidou[17].
Le 10 octobre 2024, Le Journal des Arts annonce qu'elle est écartée de la direction du musée des Arts Décoratifs à la suite de la remise d'un rapport d'un cabinet externe réalisé à la demande de l'institution[20]. Cet audit social engagé après une alerte de la médecine du travail concernant des risques psychosociaux a mis en lumière des problèmes de management.
Publications
Christine Macel est l'autrice de nombreux essais et catalogues. En 2008, elle publie un essai intitulé Le Temps pris, réédité en 2020 par Flammarion[21], autour de la notion de temps à l'œuvre et dans l'œuvre d'art[22]. Elle a également collaboré à de nombreux magazines, dont Artforum, Flashart, Parachute, Art Press, Parkett et Les Cahiers du musée national d'Art moderne[réf. nécessaire].
↑(en-US) Roberta Smith, « Wagner Collection at the Whitney, 25 Years of Astute Buying », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑Roxana Azimi, « Christine Macel prend la tête des musées des arts décoratifs, à Paris », Le Monde, (lire en ligne)
↑Claire Moulène, « Christine Macel nommée directrice du musée des Arts décoratifs », Libération, (lire en ligne)