Christiane Grimm, née le à Bâle, est une photographe-plasticiennesuisse. Après des études à l'École de design de Bâle elle découvre la photo en travaillant pour le cinéma et collabore à la publication d'ouvrages universitaire.
Sa mère est médecin, son père est théologien et tous deux ont une pratique artistique[2].
Elle a un fils, Jean Reusser, réalisateur et monteur depuis 2009 des derniers films de son père, Francis Reusser[3].
Formation
Elle étudie le dessin et la peinture à l'École de design de Bâle[4] ainsi que la sculpture[2]. Elle se spécialise plus tard dans la photographie après avoir participé au tournage d'un film[2] elle a obtenu une Bourse de la Swiss Art Awards[5].
Parcours au cinéma
Christiane Grimm travaille pendant plusieurs années pour le cinéma comme coscénariste et photographe, notamment sur les films Seuls et Derborence de Francis Reusser[6].
Photographie
Dès 1993 sa recherche photographique s'oriente vers la figure humaine et le corps[7], Le théâtre des corps[8].
Ses photographies figurent dans le film Passages de la recherche de Francis Reusser et Emmanuelle de Riedmatten. Elles font partie de la collection des HUG[9].
Puis successivement elle interprète les objets, Entre-Deux[10]. Elle poursuit avec les paysages et les sites urbains, Présent pour demain[4].
Pour enrichir sa vision, elle s’ouvre au monde scientifique et travaille dès 1994 avec un chercheur de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Elle collabore ainsi, avec ses photographies, au Traité des couleurs de Libero Zuppiroli et Marie-Noëlle Bussac, paru en 2002, et au Traité de la lumière, paru en 2009, ainsi qu'au Traité de la matière 2015[2].
De ce dialogue entre art et science sont nées plusieurs expositions: Consonances chromatiques, De la couleur, Matière et sens, L’eau et ses histoires[2]. Pour Consonances chromatiques, elle s'inspire du tableau La pêche miraculeuse de Conrad Witz réalisé en 1444, qui est le premier tableau décrivant un paysage de manière réaliste. Pour ce faire, l'artiste a retenu cinq couleurs emblématiques, le jaune, le vert, le bleu, le rouge et le gris bleuté du ciel. Elle les décline en photographies du paysage lémanique[11].
De 2010 à 2013, ses recherches sur la lumière la mènent à créer des séries de photographies grand format : Transfiguration[12],[13]et Éclat plastique, Évanescence, Sublimation[14]. Ces images représentent des objets transparents, simplement usuels destinés à être jetés après emploi. En jouant avec certaines particularités de la lumière, elle les recycle[2].
En 2014, le Centre de la photographie de Genève présente STILL, THE FILM qui met en scène deux de ses expositions, Histoire de la nuit de Clemens Klopfenstein et Hors-Champ, Derborence[15].
Ouvrages collectifs
avec Francis Reusser, Seuls, Cinémathèque Suisse, 1981[16]
avec Libero Zuppiroli et Marie-Noëlle Bussac, Traité de la lumière, Presses polytechniques et universitaires romandes [diff. Geodif], (ISBN978-2-88074-801-2)
avec Libero Zuppiroli et Marie-Noëlle Bussac, Traité des couleurs, Presses polytechniques et universitaires romandes [diff. Geodif], (ISBN978-2-88074-868-5).
avec Libero Zuppiroli, Traité de la matière, Presses polytechniques et universitaires romandes, (ISBN978-2-88915-042-7).
↑Massimo Simone, « Pour la troisième année consécutive, le bureau CCHE Architecture et Design SA organisait, le 22 mai dernier, l'exposition Art et Architecture. La photographe plasticienne Christiane Grimm était à l'honneur. », Chantiers & Rénovation, , p. 8 (lire en ligne [PDF])