Le chemin de fer de Conakry à Kankan est construit en Guinée entre 1902 et 1915 pour relier la côte atlantique au Niger.
Histoire
L'exploitation est assurée à l'origine par la Compagnie de chemin de fer de Konakry au Niger.
Le est créée la Régie Générale des chemins de fer coloniaux à laquelle est intégré le chemin de fer de Konakry au Niger[1].
En 1947, l'Office central des chemins de fer de la France d'outre-mer (OFERFOM), remplace la Régie générale des chemins de fer coloniaux[1].
En 1959, lors de l'indépendance, est créé l'Office National des Chemins de Fer de Guinée (ONCFG).
Le est fondé en France par décret[2] l'Office central des chemins de fer d'outre-mer (OFEROM), société française qui assiste les chemins de fer d'outre-mer.
La construction commence en 1900 avec le capitaine Salesse en tant que directeur du chemin de fer.
La construction commence avec 50 km en moyenne par an, le projet commence avec un itinéraire de 587,5 km entre Conakry et Kouroussa, elle franchira les monts du fouta Djallon au coline de Koumi à 736m, il a fallu prévoir des pentes de 25 mm/m et des courbes de 120 m.
La construction en trois sections :
De 1900 en 1904: Conakry à Kindia de 148,5 km, elle employer 5000 travailleurs avec un aide financier de l'entreprise Mairesse et chrismant entre 1900 et 1902 et les deux autres années en régie.
1904 en 1908: Kindia à la colline de Koumi long de 154 Km, avec des terrassement rocheuse elle a été opérationnelle en 1908
1908 en 1910: la colline de Koumi à Kouroussa long de 285 km, elle est entamée sur les extrémités pour se rencontrer en 2 ans.
Une dernière section est créée entre Kouroussa et Kankan étant la deuxième ville du pays longue de 74 Km[3]
N° 11 à 13, type 030T, livrées par Corpet-Louvet en 1904, (n° constructeur 1008-1010)[6], poids à vide 21 tonnes
N°15, type 030T, livrée par Corpet-Louvet en 1906, (n° constructeur 1115),
N°37, type 030T, livrée par Corpet-Louvet en 1907, (n° constructeur 1165),
N°21 004 et 21 005, type 030T, livrées par Corpet-Louvet en 1909, (n° constructeur 1186-1187), poids à vide 21 tonnes,
N°25 011 à 25 014, type 230T, livrée par Corpet-Louvet en 1905, (n° constructeur 1042 à 1045), poids à vide 25 tonnes,
N°40 017 à 40 020, type 141, livrées par Corpet-Louvet en 1947, (n° constructeur 1852-1855), poids à vide 40 tonnes,
N°50 001, type 030-030T, construite par Corpet-Louvet en 1913, (n° constructeur 1409), poids à vide 50 tonnes.
Notes et références
↑ a et bJean-Louis Chaléard, Chantal Chanson-Jabeur et Chantal Béranger, « Le chemin de fer en Afrique », sur Google Books, KARTHALA Editions,
↑Tixier, Gilbert, « La succession à la Régie des chemins de fer de l'A.O.F. Problèmes posés par l'apparition de nouveaux États », Annuaire Français de Droit International, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 11, no 1, , p. 916–932 (DOI10.3406/afdi.1965.1854, lire en ligne, consulté le ).
↑Georges Pilot, « Dossier Afrique occidentale et Afrique équatoriale », novembre 2012, , p. 8 (lire en ligne)
↑Mangolte, Jacques, « Le chemin de fer de Konakry au Niger (1890-1914) », Outre-Mers. Revue d'histoire, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 55, no 198, , p. 37–105 (DOI10.3406/outre.1968.1454, lire en ligne, consulté le ).
P. Dürr, Histoire du chemin de fer Conakry Kankan, 1898-1914 : en cartes postales anciennes, Imprimerie de la Mission catholique, Conakry, 1999?, 71 p.
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