« D'or à une Vierge de carnation vêtue d'azur, tenant l'Enfant Jésus entre ses bras aussi de carnation, le tout dans une niche d'azur accostée de deux flambeaux d'argent allumés de gueules, et un saint Bruno au-dessous à genoux aussi de carnation, vêtu de sable (des habits de son Ordre). »
Le , l'assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. La communauté opte pour la vie commune, mais doit se disperser au terme légal d’octobre 1792. La chartreuse est vendue et abrite un certain temps une fabrique de faïence. Le château a été édifiée vers 1870-1880 et conserve trois bâtiments de la chartreuse[1].
La charte de fondation prévoit un revenu annuel de 4 976 livres. Le Dauphin exempte les religieuses de tout péage sur le Rhône et sur les denrées en provenance des territoires qu’il ne possède pas. Il leur accorde les droits de pêche sur le Rhône. En 1332, Humbert II leur accorde le vingtain de Quirieu, qui est un droit de péage à percevoir sur les marchandises traversant le Rhône. En 1338, il augmente les revenus de la chartreuse en lui donnant des tailles à percevoir sur les vallées d’Oulx et du Queyras. En 1338, il augmente leurs droits sur le vingtain de Quirieu. En 1343, il leur accorde une rente de 207 ducats à percevoir sur le village de Monetier, ainsi que la dîme qu’il percevait du Château-Queyras, soit 90 ducats. Il leur cède également les droits de pêche sur le lac de Lancin en 1345 et leur donne la forêt de Severin ainsi que ses dépendances en 1348. La même année, il offre aux moniales les tailles du Monetier de Briançon ainsi que des revenus sûrs à Arvieux et Oulx[3].
« D'or à une Vierge de carnation vêtue d'azur, tenant l'Enfant Jésus entre ses bras aussi de carnation, le tout dans une niche d'azur accostée de deux flambeaux d'argent allumés de gueules, et un saint Bruno au-dessous à genoux aussi de carnation, vêtu de sable (des habits de son Ordre)[6] (blason de droite). »
Voir aussi
Bibliographie
Charles Bellet, « Inscriptions du monastère de Salettes, canton de Crémieu », Bulletin d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse des diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers, vol. t. 4, , p. 82 (lire en ligne, consulté le ).
François Mugnier, « Lettres Patentes et Privilèges des comtes de Genevois, des comtes et ducs de Savoie en faveur des Chartreusines de Salettes », Mémoires et documents publiés par la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, vol. t. 31, no 2e série, t. 6, , p. 8-19 (lire en ligne, consulté le ).
Duriez, Mathilde, Clôture monastique et organisation spatiale des maisons de moniales cartusiennes (XIIe – XVIIIe siècle) : études archéologiques de plusieurs chartreuses féminines. (Thèses en préparation, École doctorale Sciences sociales), Lyon (présentation en ligne, lire en ligne).
BMG, V.h 6236, Album chartreuse : reproductions photographiques d’après les tableaux conservés à la Grande Chartreuse. Chartreuse de Salettes, p. 32. Illustration N° 14[7].
↑Anne de Bourgogne (1255-1301), dauphine du Viennois, comtesse d'Albon et de Grésivaudan, dame de Faucigny, inhumée en octobre 1301, dans la chartreuse Notre-Dame de Salettes
↑Vachet, Adolphe, Les anciens couvents de Lyon, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 291.
↑Albert-Marie Courtray, « Armorial historique des maisons de l'ordre des Chartreux [suite] », Archives héraldiques suisses, vol. 25, , p. 92 (lire en ligne).
↑Charles D'Hozier, Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, t.XI , Dauphiné (lire en ligne).