Charte de transparence relative au statut du conjoint du chef de l'ÉtatLa charte de transparence du conjoint du chef de l'État est une charte publiée par la présidence de la République française relative à la transparence du statut du conjoint du président, qu'il soit marié ou concubin[1]. Bien que son statut soit considéré comme officiel[2], elle n'a aucune valeur législative ou réglementaire, mais est une simple « déclaration », publiée le à la suite de la promesse d'Emmanuel Macron de donner un statut à son épouse Brigitte Macron. ContenuMissionsLe premier titre est relatif aux missions du conjoint du président de la République française, à savoir :
Le président de la République pourra à cet égard lui confier certaines missions qui seront détaillées sur le site internet de la présidence[2]. Moyens allouésLe second titre correspond aux moyens qui lui sont alloués pour accomplir ses missions, à savoir :
CommunicationLe troisième titre correspond à la communication et indique que l'agenda personnel de Brigitte Macron sera publié à la fin de chaque mois. ApplicationCela n'impose aucun engagement à de futurs conjoints, car en réalité, aucun article n'est contraignant, s'agissant juste d'une déclaration de transparence. L'Élysée assure d'ailleurs que cette charte « n'a pas vocation à être pérenne », ce qui peut sous-entendre qu'elle ne s'appliquerait qu'à Brigitte Macron. PétitionEmmanuel Macron souhaite la création d'un statut officiel pour la Première dame. La création d'un statut juridique spécifique suscite une polémique. Le militant Thierry-Paul Valette, président du mouvement politique Égalité nationale, lance une pétition contre cette proposition, pétition qui recueille plus de 300 000 signatures[3]. Environ 65 %[De qui ?] sont défavorables à la création d’un statut particulier pour Brigitte Macron. Face à la polémique, Emmanuel Macron reculera et mettra plutôt en place la Charte de transparence relative au statut du conjoint du chef de l'État. Le Conseil d'État a été saisi en 2018 d'un recours pour excès de pouvoir demandant l'annulation de la charte. Il a rejeté ce recours au motif que la charte n'édicte aucune règle à caractère général et permanent, et ne comporte aucune décision[4],[5],[6]. Références
Bibliographie
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