Charles de Gaulle (né en 1948)
Charles Roger René Jacques de Gaulle, né le à Dijon, est un avocat et homme politique français. Membre de l’UDF, du Mouvement pour la France puis du Front national, il est député européen de 1993 à 2004. BiographieSituation personnelleCharles de Gaulle est le fils aîné de Philippe de Gaulle et de son épouse, Henriette de Montalembert. Il est le petit-fils du général de Gaulle, dont il porte le prénom, et le frère de Jean, Pierre et Yves de Gaulle. En 1978, il épouse Dolorès Porati (née en 1943 à Ituzaingó, en Argentine), avec qui il a deux enfants : Philippe (1980) et Édouard (1981). Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section économie et finances, promotion 1970)[2], il exerce comme avocat au barreau de Paris à partir de 1971. Parcours politiqueAdhérent direct de l'UDF, il siège au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais de 1986 à 1992. Il est également premier adjoint au maire de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) de 1989 à 1990. Il figure sur la liste menée par l’ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing aux élections européennes de 1989. À la suite des démissions suivant les élections législatives de 1993, il fait son entrée au Parlement européen. Lors des élections européennes de 1994, il est élu sur la liste du Mouvement pour la France (MPF) conduite par Philippe de Villiers ; ce parti s’oppose à une vision fédérale de l'Union européenne ainsi qu'à la future monnaie unique. À partir de 1998, il se rapproche du Front national, présidé par Jean-Marie Le Pen : il ne vote pas la levée de l'immunité de parlementaire européen de celui-ci, puis se présente sur les listes du FN aux élections européennes de 1999 — à l’issue desquelles il est réélu — et aux élections municipales de 2001 à Paris. Cette adhésion au parti d’extrême droite lui est reprochée par une partie de sa famille : ainsi, 57 petits-fils et petits-neveux du Général publient une tribune intitulée « non » dans le journal Le Monde du [3],[4]. Il ne brigue pas un nouveau mandat aux élections européennes de 2004, à la suite desquelles il quitte la vie politique. Références
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