Charles Gibier
Charles Gibier, né le à Artenay (Loiret) et mort le à Versailles (ancien département de Seine-et-Oise) est un prélat catholique français, évêque de Versailles de à sa mort. BiographieCharles Henri Célestin Gibier est né en . Fils de paysans, il reçoit sa formation au petit puis au grand séminaire d'Orléans, diocèse pour lequel il est ordonné prêtre le . Il commence sa carrière ecclésiastique en tant que vicaire à Fay-aux-Loges, puis à Pithiviers. C'est en qu'il devient vicaire à l'église Saint-Paterne d'Orléans, où il est remarqué par l'évêque, si bien qu'il est nommé curé de cette même paroisse en [1]. Il cherche à mettre en place une nouvelle organisation de sa paroisse, en la découpant en zones confiées à ses vicaires. Réputé pour ses conférences, il fait transformer une usine en un auditorium capable d'accueillir 1 800 personnes. Il n'accède à l'épiscopat qu'après la séparation de l'Église et de l'État : il est nommé évêque de Versailles, le . Il reçoit la consécration épiscopale des mains de du pape Pie X, le . À Versailles, Gibier reproduit l'action pastorale qu'il avait menée à Orléans. Il fait construire des églises et des salles paroissiales, est proche de ses fidèles, auxquels il s'adresse dans un style populaire. Il encourage les initiatives, répondant aux enjeux de son époque, en encourageant la vie commune des prêtres ou encore le syndicalisme catholique. Le caractère social de son action est manifesté par la fondation en de l'Action sociale de Seine-et-Oise. Cette organisation joue un rôle important lors de la Première Guerre mondiale et son utilité publique est reconnue lorsque son directeur reçoit la Légion d'honneur en . ![]() Gibier n'est pas hostile à la République mais cherche à réconcilier l'Église avec elle. Il joue un rôle dans l'aboutissement des négociations entre la France et le Saint-Siège dans les années 1920. Le , il bénit l'union du prince Pierre d'Orléans-Bragance avec la comtesse tchèque Élisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz en l'église Notre-Dame de Versailles[2]. En , il érige canoniquement la chapelle de secours de Saint-Michel de Porchefontaine en église paroissiale, sous le nom de Saint-Michel-Archange[3]. Les dernières années de sa vie sont marquées par la maladie. En , le pape Pie XI nomme à sa demande Benjamin-Octave Roland-Gosselin coadjuteur pour l'aider dans son ministère. Charles Gibier meurt en charge le , à Versailles et c'est Roland-Gosselin qui lui succède. Distinctions
Voir aussiArticles connexesLiens externes
Bibliographie
Notes et références
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