Il épouse à Bonnac-la-Côte (Haute-Vienne) le , la fille du marquis des Flottes de l'Eychoisier, Marie-Madeleine, de 28 ans sa cadette (née à Bonnac le ) et morte jeune à Limoges (Haute-Vienne) le , en lui laissant trois enfants.
Carrière militaire
Il entre en service comme lieutenant en second au régiment de Montmorin le , il devient enseigne le , lieutenant le , aide-major le et il est promu au grade de capitaine le . Pourvu d’une compagnie le , il est fait chevalier de Saint Louis le .
Son corps est jeté, avec ceux des cinquante-trois autres guillotinés de la conspiration, dans la fosse commune, aujourd'hui incluse dans le cimetière de Picpus. Son fils Stanislas subit le même sort, le même jour.
Descendance
Jeanne-Jacques-Marie-Anne-Françoise de Virot de Sombreuil dite Marie-Maurille, comtesse de Villelume ( – ) sera immortalisée par la légende sous le nom de « l'héroïne au verre de sang ». À sa mort à Avignon, son cœur fut placé dans la chapelle des Célestins, et son corps inhumé au cimetière Saint-Roch, d’où il fut transféré au cimetière Saint-Véran. Elle y repose sous l’épitaphe que lui consacrèrent les militaires invalides de la succursale : « Le , les invalides quittèrent la succursale d’Avignon à bord des navires l’Althen et le Mogador, c’est à l’aumônier qu’a été confié le cœur de la comtesse de Villelume-Sombreuil. Les bateaux levèrent l’ancre le samedi et en utilisant le Rhône, les canaux et la Seine, arrivèrent à Paris le . L’urne funéraire contenant son cœur a été déposée dans la crypte de l’hôtel des invalides de Paris, où elle est la seule femme[3] et excuse par sa présence l’absence de son père resté dans le charnier des martyrs de Picpus. »
Charles Eugène Gabriel de Virot de Sombreuil, né le , héros malheureux de l'expédition de Quiberon de 1795, tentative de débarquement des émigrés en Bretagne. Il est fusillé par les révolutionnaires à Vannes, le . Son corps repose, avec ceux de 750 royalistes français (fusillés en dépit des engagements du général Hoche qui leur avait promis la vie sauve), en tant que prisonniers de guerre, dans la chapelle du Champ-des-Martyrs, à Brech (Morbihan).
Des papiers personnels de Charles-François de Virot de Sombreuil sont conservés aux Archives nationales, sur le site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 426AP : (Inventaire du fonds 426AP).
↑Article 4, titre Ier, 1re partie, Code pénal de 1791 : « Quiconque aura été condamné à mort pour crime d’assassinat, d’incendie ou de poison, sera conduit au lieu d’exécution, revêtu d’une chemise rouge. Le parricide aura la tête et le visage voilés d’une étoffe noire ; il ne sera découvert qu’au moment de l’exécution. »